13 Nov Noel Gallagher en très grande forme au Zénith de Paris
Ce 11 novembre, Noel Gallagher se produisait au Zénith de Paris avec ses High Flying Birds. C’était un concert très attendu puisque c’était le premier concert du Chief en France depuis 2018 !
Qui dit concert, dit première partie. Ce soir-là, c’était Ian Caulfield qui ouvrait le bal. Un artiste français qui avait l’air heureux d’être là et qui s’est donné à fond pendant ses trente minutes de concert. Le chanteur a multiplié les danses et interactions avec le public avec une passion qui faisait vraiment plaisir à voir. Malheureusement, le public n’a pas semblé très réceptif. Il faut dire que le style musical de Caulfield était assez éloigné de celui de Noel Gallagher’s High Flying Birds.
Et puis, entre la première partie et le concert, nous avons eu droit à 30 minutes d’attente. 30 minutes durant lesquelles le décor et la scénographie du mancunien ont été installés. Pour cette tournée, le décor consiste en des fleurs… Beaucoup de fleurs. Et un blason de Manchester City à côté d’une effigie en carton de l’entraîneur de l’équipe, Pep Guardiola. Cette dernière aura au moins le mérite de permettre à Noel Gallagher de faire beaucoup de clin d’oeil à son équipe préférée. Comme avant Aka…What A Life où, en pointant l’effigie du doigt, il s’est exclamé « I’ll dedicate this next song to all Manchester City’s supporters. You see that fucking guy there ? He’s the king !« . Mais constituer un décor de scène à base de football et de fleurs est un pari aussi risqué que discutable. De la même façon, on pourrait aussi critiquer les musiques d’attente avant le concert. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise musique d’attente mais la dernière chanson diffusée avant le concert était 4-Minute Warning de John Paul Jones. Une chanson essentiellement constituée de bruits de klaxons et d’alarmes. Et comme le son était fort, autant dire que l’on avait hâte que le concert commence.
« Does anybody remember a song called Stand By Me? »
A 21h pile, les lumières se sont éteintes et le groupe est arrivé pour jouer Pretty Boy. Un single qui fonctionne vraiment bien en live grâce à son refrain fédérateur. S’en suivent alors quatre autres chansons de Council Skies, le dernier album en date. Entre ces premières chansons, Noel Gallagher ne prononce pas un mot. En fait, la première fois qu’il prendra la parole, ce sera pour reprendre un spectateur ivre qui, après avoir renversé sa bière sur quelques personnes, commençait à se frotter à des femmes et à pousser tout le monde pour être au premier rang. Le chanteur le remettra à sa place d’un « You’re gonna get yourself fucking thrown out if you don’t calm the fuck down. Just calm the fuck down !« . Heureusement, le spectateur en question ne sera rapidement plus de la partie. Et l’ambiance pourra commencer à se chauffer petit à petit. Comme l’a expliqué le mancunien, la setlist était construite par ordre chronologique. Du dernier au premier album. Un choix très discutable puisqu’il faudra attendre quarante-cinq minutes avant d’entendre du Oasis mais cela a permis au public de se chauffer petit à petit. Et plus le temps passait, plus le concert s’améliorait. Toutes les chansons étaient aussi bien interprétées qu’en album. Les fans étaient au rendez-vous et n’ont pas hésité à chanter sur toutes les chansons d’Oasis mais aussi sur les tubes de la carrière des High Flying Birds comme If I Had A Gun ou In The Heat Of The Moment. Bien sûr, l’ambiance atteindra son apogée sur des chansons comme Little By Little ou Don’t Look Back In Anger. Il est d’ailleurs assez impressionnant de voir à quel point ces chansons prennent une autre dimension en live. On parle de titres qui ont marqué une génération entière et qui, ce soir-là, ont fait chanter un Zénith entier. Et quand il reprend en acoustique des chansons comme Live Forever, Going Nowhere, Half The World Away ou Dead In The Water, c’est tout le Zénith qui frissonne tant les paroles et l’interprétation sont remplis d’émotion.
Noel Gallagher interagit beaucoup avec le public et cela fonctionne parfaitement. A un moment, il nous demandera si l’on connaît une chanson d’Oasis qui s’appelle Stand By Me… Avant d’annoncer qu’en fait, il ne la jouera pas ce soir. Plus tard, il nous suppliera de le huer avant de nous imiter en se moquant et de nous raconter comment il a écrit Don’t Look Back In Anger en 1994 à Paris. A plusieurs reprises, il se reculera pour laisser la salle chanter le refrain de certaines chansons. On sent une vraie connexion entre l’artiste et le public. Le mancunien semble détendu, apaisé et heureux d’être là. Il ne cesse d’échanger des rires avec son batteur qui s’amuse à lancer ses baguettes le plus haut possible. C’est un très joyeux Noel (Gallagher) que l’on a sur scène ce soir-là et cela fait bien plaisir à voir.
En interview, lorsque l’on demande à Noel Gallagher si il est stressé avant de monter sur scène, il répond toujours que non. Il explique que les gens payent pour le voir lui et qu’être lui-même, c’est ce qu’il sait le mieux faire. Ce soir-là, il a réalisé tout ce qu’on attendait de lui. Des grands tubes, des chansons plus rares et récentes, des ballades acoustiques, des hymnes de stade, des coups de gueule, des blagues sur Manchester City, des remerciements aux gens qui le soutiennent depuis 30 ans… Il ne manque plus qu’un décor plus approprié et une setlist variée, et l’on pourra parler d’un concert parfait.
En attendant, si vous voulez revoir ce super concert, on ne peut que vous conseiller de surveiller le site de Culturebox car le replay de la captation devrait bientôt y être disponible.
Vous pouvez également retrouver toutes nos photos de ce concert sur notre site !
Marie koziarek
Posted at 13:36h, 13 novembreJe comprend mieux quand au début avec le « fan » qui c’est fait virer ! Franchement aller à un concert complètement ivre c’est débile..
Sinon j’ai trouvé la scène vraiment chouette avec les fleurs ! Ça faisait du bien de voir ça et pas tout sombres !
Du coup premier concert de The Chief et pas le dernier !! Je suis une énorme fan de Oasis donc le concert était pour moi incroyable pleins d’émotion, ça m’as fait du bien de voir les gens se mettre ensemble pour chanter, danser, pleurer.. j’ai lâché ma plus grosse larmes sur Live Forever (je l’ai même en tatouage)
Fin bref The Chief si il repasse je reviendrai mais en Fosse et tout devant ! Merci encore Sound Of Brit pour votre reportage 🙂