Holding Absence © Bethan Miller

Le backstage en osmose avec Holding Absence

Le 29 mars dernier, le Backstage By The Mill a vibré au son emo rock de Holding Absence. Une véritable célébration de la scène post-hardcore.

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Les Américains de Dayseeker ouvrent la soirée avec une énergie débordante et une présence scénique captivante. Leurs riffs puissants et leurs mélodies envoûtantes ont rapidement conquis la salle. Sous les projecteurs du Backstage, Rory Rodriguez, le charismatique chanteur, livre une performance vocale saisissante, oscillant entre douceur et intensité. Leur collaboration avec Lucas Woodland de Holding Absence sur Starving to Be Empty est alors un moment de grâce, fusionnant les voix dans une harmonie émotionnelle qui touche profondément les fans définitivement présents.

Holding Absence : une communion intense

Il est tout juste 21 heures lorsque les lumières du Backstage s’atténuent et que les membres de Holding Absence font leur entrée sur scène. Vêtus aux couleurs de leur dernier opus, A Noble Art of Self Destruction, les Gallois lancent les festivités avec Celebration Song. Dès les premières notes, une connexion magique s’établit avec le public, amorçant ainsi un set riche en émotions. Le groupe déploie toute son énergie pour offrir une performance captivante, promesse d’une nuit inoubliable.

Holding Absence sait comment satisfaire ses fans en enchaînant les morceaux emblématiques de leur discographie. Une adaptation live remarquable se distingue, où Scott, le guitariste, assure désormais les screams sur scène. Cette évolution est une véritable réussite, tandis que Lucas captive l’audience avec sa voix exceptionnelle. L’ambiance monte en crescendo avec des titres comme Gravity et Like a Shadow, où le public chante à l’unisson. Le tout ponctué par des moments plus calmes, comme avec Birdcage, qui enveloppent la salle d’une atmosphère particulière.

La célébration de leur dernier album ne vient qu’à mi-chemin du set, lorsque False Down et Scissors enflamment la scène tel que sur l’album. Pas de répit pour le public, qui vibre en parfaite symbiose avec le groupe, prêt à donner de la voix pour chaque titre. Malgré la demande de Lucas pour un timide premier wall of death, l’ambiance bienveillante de la fosse reste animée. Après tout, cette soirée est placée sous le signe de la fête et de la célébration du rock emo.

Lucas prend un moment pour exprimer sa gratitude envers le public et évoque l’annulation précédente du concert, mais il est clair que les fans parisiens ne lui en veulent pas. La soirée reprend de plus belle avec Circles, offrant une libération émotionnelle où chacun laisse éclater sa passion dans la fosse. Un moment fort où Ashley à la batterie brille de tout son talent. La soirée se conclut trop rapidement avec les excellents Afterlife et Wilt, chantés en chœur avec le public. Une intensité palpable en 11 titres, laissant à peine le temps de reprendre son souffle et de digérer toutes ces émotions. Mais, après le retour de la lumière sans même un rappel, une certitude demeure : on en aurait voulu encore plus.

Setlist
Celebration Song
Aching Longing
Gravity
Like a Shadow
Birdcage
False Dawn
Scissors
In Circles
A Crooked Melody
Afterlife
Wilt

Photo : Holding Absence © Bethan Miller

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