26 Mai INTERVIEW — The Silver Lines se confient avant leur premier concert parisien !
Après être partis à la découverte de nos régions après une mini-tournée française, le deux frères de The Silver Lines se sont arrêtés à Paris à l’occasion de leur premier concert dans la capitale.
SOB : Pouvez-vous vous présenter ?
Dan : Eh bien, je m’appelle Dan et voici Joe. Nous sommes The Silver Lines, le chanteur et le guitariste.
À l’école, j’ai essayé de jouer certains groupes que j’aimais. Une fois, j’ai écouté une chanson de Buddy Holly et je me suis dit : c’est incroyable. J’ai commencé par jouer de la guitare dans certains groupes mais je ne chantais pas. Je ne voulais pas le faire à l’école à cause de la masculinité toxique, pour un garçon, chanter à l’école c’est pas cool. On vous harcèle un peu si vous le faites, donc je ne l’ai jamais fait. Mais ensuite, on était ensemble à l’université et on écrivait des chansons, mais nous ne pouvions pas former un groupe. Puis nous avons finalement formé un groupe, mais il n’y avait que moi à la guitare, un batteur et un chanteur, nous n’avions pas trouvé de bassiste. Et puis le batteur est parti et nous avons réussi à trouver un autre batteur et bassiste. Ensuite, ils ont quitté le groupe lentement jusqu’à George, en gros, en 2019.
Et quelles sont vos influences musicales ?
Dan : Eh bien, la première chanson que nous avons écrite est une chanson intitulée Parliament, c’est l’une de nos premières chansons. C’est la première chanson que nous avons écrite parce que c’était ma version d’un riff classique au début. Et puis ça se déroule comme une sorte de boogie. Et puis nous avons simplement commencé à écrire à partir de là, d’artistes comme Chuck Berry, Buddy Holly, Eddie Cochran, Elvis, The Rolling Stones et Led Zeppelin aussi. J’aime aussi les chansons R&B comme Aretha Franklin et Marvin Gaye, une sorte de connotation baptiste.
Votre chanson Smoke ressemble au début des années 2000. Alors quelles sont vos influences plus récentes?
Nous aimons The Libertines, The Strokes, depuis toujours. Mais on n’a jamais vraiment voulu être punk et je ne pense pas que nous le soyons et j’espère que ce n’est pas le cas. Mais on aime toujours beaucoup le rock’n’roll. Comment dire ? En Angleterre, tous ceux qui font partie d’un groupe pensent que c’est du rock and roll et que c’est cool. Ce n’est pas du rock’n’roll. Donc ils pensent que si vous dites rock and roll, ils penseront que c’est des accords ouverts, dans le style d’Oasis. Mais nous aimons y ajouter un peu plus de blues, beaucoup plus de R&B et de soul, tout ça.
Votre E.P. sortira en septembre, que pouvez-vous nous en dire ?
Nous avons enfin pu rassembler un ensemble de chansons qui semble vraiment cohérent, qui ressemble à ce que l’on est en live. On ne pouvait pas le faire avant à cause du confinement. Le premier E.P., il ne faut pas trop y faire attention… C’était pendant le confinement. On venait de former le groupe et on écrivait dans notre chambre et tout était bizarre, et la moitié des chansons, nous ne pouvons pas vraiment jouer en live sans avoir beaucoup d’équipement, trois synthétiseurs et une batterie. Mais on l’a sorti comme une œuvre d’art. C’était une sorte de collection de chansons très cheap à l’époque. Donc c’est plutôt cool d’une certaine manière.
Que pouvez-vous nous dire sur les paroles ?
Généralement, chaque chanson a sa propre histoire. Le premier morceau est un morceau arrogant. Et puis la chanson Cocaine renforce un peu plus l’arrogance. Si vous voulez le voir comme ça, c’est comme si vous aviez atteint un certain niveau, puis un peu descendu de tout, puis plus calme, à la dernière chanson. C’est un peu comme le cycle de la vie, vous pouvez retomber dans l’arrogance totale et répéter le cycle.
Vous avez déjà fait quelques concerts en France, que pensez-vous du public français ?
C’est absolument charmant. Je pense que je pourrais vivre ici. Nous avons fait six concerts au cours de la dernière semaine et demie et tout le monde était vraiment à fond. Il y a une culture de la musique live, comme au Royaume-Uni. Mais il y a trop de choix au Royaume-Uni, donc personne ne vient voir les groupes. Les gens sont plus ouverts d’esprit qu’au Royaume-Uni. Nous pensions que les Français n’aimaient pas vraiment les Anglais, mais c’est le contraire en fait donc c’est cool !
SOB : Vous avez signé sur Marshall Records et vous jouez une soirée Marshall à Supersonic, pouvez-vous nous raconter comment c’est arrivé ?
L’année dernière, nous avons joué un concert au Pays de Galles dans un petit bar, puis avons joué dans des festivals au Pays de Galles. Et puis John Lewis nous a vu jouer à Focus Wales et nous a ensuite demandé si on voulait jouer devant des milliers de personnes. Et on a dit oui ! Il a dit qu’il avait besoin d’un agent de réservation. Et puis nous avons commencé à recevoir de plus en plus d’offres et nous nous sommes dit « Il faudrait qu’on ait l’air un peu plus professionnels », alors on a contacté Marshall et on leur a demandé de nous représenter un peu plus pour le Royaume-Uni. Mais en allant chez Marshall, on s’est rendu compte que par rapport à d’autres agents, on préférait les groupes qu’ils représentaient, leurs valeurs correspondaient à notre façon d’être. Et puis on est parti au Sud, vers le reste de l’Europe pour le reste de l’année. Alors oui, c’est plutôt cool !
SOB : Y a-t-il des groupes que vous aimeriez recommander ?
Les Cucamaras, ce sont des gars plutôt sympas !
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