Eric Clapton nous fait applaudir des deux mains à la LDLC Arena

Retour sur cette belle soirée du 29 mai.

Novembre 1978. Au Palais des Sports, Eric Clapton joue devant le public lyonnais. Depuis, plus rien. Jusqu’à ce mercredi de 2024, soit 46 ans après ! L’événement était donc de taille, et la salle forcément pleine à craquer malgré ce soir de semaine. On retrouve la superbe LDLC Arena, véritable cadeau tombé du ciel pour les amateurs de musique (et pas que !) du coin. Tout comme pour Sting en décembre dernier pour le premier concert de l’histoire de la salle, la fosse est sans grande surprise une fosse assise.

Et c’est ce cher Rover, artiste que l’on connait bien dans l’Hexagone, qui se charge de la première partie. Un choix idéal pour ouvrir la soirée, qui trouvera bien du répondant dans les travées. Ne cessant de remercier le public et les équipes de la légende du soir, le rockeur a proposé un set d’une demi-heure qui en poussa plus d’un an à se replonger dans sa discographie très intéressante. Une guitare, une batterie, et surtout une voix bouleversante qui font plus que bien commencer la soirée. Que demander de plus ?

Place alors au grand, à l’immense Eric Clapton. Malgré ses 79 ans, l’immense musicien propose tout de même 1h40 de set. Dès son arrivée, c’est comme si le temps s’arrêtait dans la salle : son visage est projeté sur des écrans qu’il a lui-même ramené pour cette tournée, et l’on reste bouche bée de voir un si grand monsieur face à nous. Blue Dust lance le premier tableau de ce mercredi soir, et on est vite surpris par le professionnalisme : tout est propre, tout est pensé, tout est calibré ; il n’y a plus qu’à savourer.

En effet, le set se compose de plusieurs temps. Un « electric » pour bien démarrer, puis une pause « acoustic » avant de retrouver donc le « electric » pour finir en beauté. Côté setlist, on retrouve les grands tubes : Prayer of a Child, Back Home, Golden Ring… Sans oublier Tears in Heaven (dans une version reggae plus que discutable) mais aussi des classiques soit pour lesquels il a contribué soit comme simples hommages : Willie Dixon, Charles Segar, Cream, Jimmy Cox, Robert Johnson, Jimmy Rogers

…Sans oublier, bien évidemment, le grand tube Cocaine en avant-dernier titre. L’appel pour les fans de quitter les sièges assis, et de se ruer au plus près de ce guitariste de légende. La sécurité aura bien tenté de stopper les premiers téméraires, en vain ! Le concert se finit donc sur une apothéose, pour ensuite voir le grand Clapton revenir pour Before You Accuse Me. Une dernière preuve de l’immense talent de cet artiste, qui sait toujours plus que bien manier sa guitare tout en assurant aisément les parties vocales.

Il faut dire que les conditions étaient optimales, à commencer par la qualité des musiciens entourant l’Anglais. Et que dire du son, plus que satisfaisant pour une salle d’une telle taille. Seul petit bémol : les lumières, peut-être un peu trop simplistes pour ce voyage dans le temps des grandes heures du blues rock.

Pas de Britanniques prévues à la LDLC Arena, mais nous ne pouvons que vous conseiller Green Day le mercredi 5 juin, Childish Gambino le 31 octobre ou encore Twenty One Pilots le 24 avril.

Quant aux autres salles, on retiendra Paolo Nutini le 9 juillet (les infos) et Jorja Smith les 14 et 15 septembre (les infos) au Radiant Bellevue.

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