Les Holding Absence étaient plus qu’attendus au Slam Dunk Festival

Retour sur ce beau samedi 22 juin.

Après une première édition en 2023 (malheureusement sans aucun britannique !) le Slam Dunk Festival récidive de nouveau cette année. Et, cette fois-ci, un de nos représentants est de la partie ! On file donc les yeux fermés en direction de la Halle Tony Garnier, salle que l’on connait si bien (BMTH, The Cure, Employed To Serve, James Blunt… tous les reports par ici) et ravis d’accueillir les Holding Absence hors des murs parisiens (les 6 dernières dates sur la capitale !) mais bel et bien en terres lyonnaises.

Mais avant d’entrer dans l’arène, comment ne pas parler de la très bonne idée d’investir l’extérieur de la salle pour proposer un village très bien pensé. Au programme : DJ set, concours de skate et de scream, boutiques éphémères, stands de sensibilisation comme Sea Shepherd… On sent là toute l’ADN du Slam Dunk, le décor est décidément planté ! Les sourires sont sur toutes les lèvres, l’ambiance est chaleureuse ; il n’y a plus qu’à filer à l’intérieur et encore une fois rester de marbre face à cette immense salle.

Pour nos petits protégés gallois, l’horaire est assez tôt, et pourtant la foule est déjà bien compacte aux premiers rangs. Le set est prévu de 15h50 à 16h20, un peu court malheureusement mais le rythme est très soutenu tant les groupes sont nombreux à jouer ! Les fans détenteurs de tee-shirts à l’effigie du groupe sont fin prêts, les lumières s’éteignent, et voici qu’arrivent sur scène Lucas Woodland, Scott Carey, Benjamin Elliott et Ashley Green. Depuis le temps qu’on attendait ces garçons à Lyon ; c’est maintenant !

Dès les premières secondes, le quatuor garantit qu’il va en découdre. Woodland, frontman de la formation, est tout simplement déchaîné et ne sait plus quoi faire de ses jambes qu’il ne cesse de lever. Le public saura renvoyer cette énergie plus que communicative, en formant très rapidement les premiers pits. Les paroles sont scandées par bon nombre de fans, et même les festivaliers qui découvrent tout juste les originaires de Cardiff sont rapidement conquis par la sublime explosion de saveurs proposée.

Il faut dire que le trio Carey / Elliott / Green s’entend à merveille, et n’a même pas besoin de se regarder pour se comprendre : la partition est connue sur le bout des doigts. Les parties vocales sont également maîtrisées aisément par Lucas, qui prend également le temps de chercher du regard le plus de fans. Attentionné, il ira jusqu’à se fâcher avec la sécurité à plusieurs reprises, les conseillant à juste titre sur la manière de gérer les adeptes du slam une fois arrivés au bord de la scène. Une attention bien appréciée !

Il faut dire que, niveau attentions, ces quatre-là savent y faire. Une setlist va même être donnée à une fan reconnue dans la foule en plein set ! Côté setlist justement, les tubes sont crachés à la pelle : Like a Shadow, Afterlife, Gravity… De quoi ravir les fans, et conquérir les curieux qui sont venus tendre l’oreille. Il faut dire que le style du groupe est très intéressant par sa particularité de pouvoir plaire à un panel très élargi. Et cela fut parfaitement démontré avec bien du monde qui était présent à la fin du set

Incontestablement, les Holding Absence ont frappé un grand coup en ce samedi 22 juin, et ont gonflé leur nombre de fans du côté de Lyon. Et, maintenant qu’ils nous ont promis qu’ils reviendraient très rapidement, prenons-les au pied de la lettre : nous vous attendons de pied ferme chers gallois adorés…

Quant au reste de la journée, bien qu’il n’y ait d’autres britanniques, il faut concéder que d’autres concerts de qualité étaient également de la partie : Chunk! No, Captain Chunk!, Underoath, Palaye Royale, The Interrupters et… Sum 41 ! Une date historique car s’inscrivant dans la fameuse tournée d’adieux : au programme littéralement TOUS les tubes des Canadiens pour une prestation XXL. So Long Goodbye…

Par ici pour retrouver toutes les photos :

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