The Libertines @ L’Olympia, Paris, le 4 février 2025 

Retour sur le concert de The Libertines à l’Olympia

Retour à Paris du groupe de rock mythique The Libertines qui a enflammé l’Olympia, à guichets fermés, ce mardi 4 février !

Pour chauffer la salle, nous avons assisté à une superbe première partie orchestrée par le duo punk britannique GANS. Les deux musiciens originaires de Birmingham ont interprété pendant une trentaine de minutes leurs titres dont IN TIME ou encore BUSINESS rendant la salle totalement électrique à mesure qu’elle se remplissait.

Gans, en première partie de The Libertines @ L’Olympia, Paris, le 4 février 2025 

Puis dans un second temps, nous avons retrouvé le groupe Luvcat sur scène. Le quintet commence à avoir ses habitudes à l’Olympia puisqu’il avait déjà assuré la première partie de The Last Dinner Party le 28 octobre 2024. Luvcat a enveloppé la salle de douceur et de sensualité en interprétant ses chansons phares dont He’s My Man ou encore Matador.

Luvcat, en première partie de The Libertines @ L’Olympia, Paris, le 4 février 2025 

Quasiment dix ans plus tard, The Libertines faisait son grand retour dans la salle mythique parisienne. Installé devant le décor de leur hôtel, The Albion Rooms, ouvert en 2020 à Margate, le quatuor a enchaîné une heure et demi de show. Le groupe formé depuis plus de deux décennies n’a pas pris une ride, bien que les deux icônes Peter Doherty et Carl Barât approchent maintenant de la cinquantaine.

C’est devant une salle comble que le show a débuté par The Delaney. Salle qui s’est immédiatement embrasée à l’écoute des premières notes, et le public, conquis, s’est aussitôt mis à chanter en chœur avec le groupe. Dès les premières minutes, l’alchimie entre Peter Doherty et Carl Barât s’est imposée comme une évidence, rappelant les grandes heures du groupe.

The Libertines @ L’Olympia, Paris, le 4 février 2025 

The Libertines ont ensuite enchaîné avec What Became of the Likely Lads, déclenchant une vague d’euphorie dans l’Olympia. La setlist, savamment construite, a mêlé les classiques incontournables, comme Can’t Stand Me Now et Time for Heroes, à des titres plus récents, issus de leur dernier album All Quiet on the Eastern Esplanade, sorti en 2024. Le public, oscillant entre nostalgie et excitation, a savouré chaque instant de ce concert, témoin du retour en grâce du groupe.

Peter Doherty, vêtu d’un costume sobre, a livré une prestation habitée, sa voix rocailleuse résonnant avec une intensité presque mystique. De son côté, Carl Barât, charismatique et énergique, a su électriser la foule, échangeant souvent son micro avec son acolyte de toujours. Cette complicité entre les deux leaders, faite de regards entendus et d’échanges spontanés, a rappelé pourquoi The Libertines reste un groupe à part dans l’histoire du rock britannique.

The Libertines @ L’Olympia, Paris, le 4 février 2025 

Au fil du concert, l’émotion s’est intensifiée. Lorsque les premières notes de Music When the Lights Go Out ont retenti, un frisson a parcouru l’assemblée. La tension est montée d’un cran avec Up the Bracket, morceau explosif qui a déclenché quelques pogos dans la fosse.

Enfin, après un rappel attendu et scandé par le public, le groupe est revenu pour conclure la soirée avec Don’t Look Back Into the Sun, titre culte qui a fait chanter l’Olympia à l’unisson « They will never forgive you, but they won’t let you go, oh no ! » . Dans une atmosphère électrique, les dernières notes se sont évaporées, laissant une salle comblée, le sourire aux lèvres.

The Libertines @ L’Olympia, Paris, le 4 février 2025 

En conclusion, ce retour du groupe The Libertines à Paris a prouvé une chose : leur flamme ne s’est jamais éteinte. Plus matures, mais toujours aussi indomptables, ils ont offert une prestation inoubliable, confirmant leur statut de légendes du rock britannique.

SETLIST :

The Delaney
What Became of the Likely Lads
Night of the Hunter
The Good Old Days
Baron’s Claw
Merry Old England
Vertigo
Up the Bracket
Shiver
Death on the Stairs
You’re My Waterloo
Music When the Lights Go Out
Horrorshow
Run Run Run
Can’t Stand Me Now


ENCORE :
France
Gunga Din
Songs They Never Play on the Radio
What a Waster
Time for Heroes
Don’t Look Back Into the Sun

Retrouvez nos photos de cette soirée ici !

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