Skunk Anansie en concert à l'Olympia, Paris, le 26 mars 2025

Skunk Anansie fait trembler l’Olympia : Retour sur un concert brut et furieux

Une dernière soirée européenne pour Skunk Anansie complètement électrique, un public bouillant heureux de retrouver ses idoles !

L’Olympia a vibré ce soir. Et c’est peu de le dire.

Stroboscopes oranges, guitare stridente de Ace, coups de baguette puissants de Mark Richardson, la basse de Cass, pour nous faire patienter. Skin arrive enfin, tel un pantin désarticulé, se plaçant dos à son public, levant les bras au ciel en signe de victoire.. et déferlement de gros son sur This Means War.

Pas de temps mort. D’emblée, Skin impose sa présence. Sa voix unique, puissante, s’élève au-dessus du vacarme d’une guitare agressive, d’une basse grondante, et d’une batterie qui martèle comme si sa vie en dépendait. Le sol tremble. Littéralement.

Charlie Big Potato. L’ambiance monte d’un cran encore. Because of You, et c’est tout l‘Olympia qui frappe dans ses mains, avant de découvrir un de leur dernier titre : An Artist Is an Artist. Tiré de The Painful Truth, album qui sortira le 23 mai prochain, il s’intègre parfaitement au chaos organisé de la setlist.

La moyenne d’âge dans la salle dépasse les quarante ans. Des fans de la première heure, là depuis l’époque de Weak as I am ou Hedonism. Les titres phares défilent. Skunk Anansie a toujours rassemblé par sa musique et ses paroles puissantes. Skin rassemble encore un peu plus ce soir avec ses messages nous rappelant l’unité dont on doit toujours faire preuve et lutter de manière incessante contre toute forme de fascisme. Le public déjà conquis à sa cause est prêt. Secretly. La salle chante de sa plus belle voix, avant d’accueillir Skin dans la fosse sur I Can Dream, se mêlant à un public qui réalise enfin la claque qu’il est en train de prendre.

La salle s’embrase alors sur Twisted et My Ugly Boy. Effet renforcé par le jeu de stroboscopes oranges, blancs incandescents et rouges, comme si l’Olympia elle-même prenait feu. Skin, infatigable, virevoltante, s’empare alors des baguettes de Mark Richardson pour achever Tear The Place Up dans un délire total.

Après une courte pause, le rappel est un dernier tour de force. Hedonism, Cheers et Little Baby Swastika sont balancés sans pitié. Skin retourne dans la fosse pour une ultime étreinte avec le public, qui la porte ensuite à bout de bras afin de la ramener sur scène. Dernier morceau. Dernière communion. Dernier moment de folie pure. Deuxième rappel, tout en douceur cette fois, avec Follow Me Down acoustique. Fin de la tournée européenne, et l’Olympia s’en souviendra longtemps.

Toutes les photos du concert ici !

Skunk Anansie en concert à l'Olympia, Paris, le 26 mars 2025
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