Stereophonics, un Zénith de Paris rempli pour leur retour en France

Le 29 avril dernier, les Stereophonics ont rendu une copie très propre, fidèle à leur image, en offrant à leurs fans une setlist très qualitative, s’appuyant sur une montée en puissance rock’n’rollesque !

Cinq ans après leur dernier concert parisien à L’Olympia, fin janvier 2020, les Gallois de Stereophonics ont fait leur grand retour dans la capitale française, dans le cadre de leur tournée No Hit Left Behind. Ambiance moins intimiste, mais haute en couleur, souvent aux tons chauds orangés, rouges ardents, et parfois bleus glacials mais que les sons des guitares de Kelly Jones et Adam Zindani réchauffent sans difficulté.

Dès les premières notes de Vegas Two Times, le ton est donné : le groupe est là pour offrir un show sans fioritures, mais avec une énergie et une authenticité qui ont toujours été leur marque de fabrique. Ils enchainent avec I Wanna Get Lost with You puis Do You Feel my Love.

L’ensemble reste toutefois sobre, même si leur musique est tout de même plus incisive en live qu’en studio. Kelly Jones nous prouve que le temps n’a pas d’emprise sur lui, que ce soit sur le plan physique ou vocal (et quelle voix !), portant le concert et presque le groupe a lui tout seul, malgré le renfort notable de Jamie Morrison à la batterie et son jeu exaltant, notamment sur Mr and Mrs Smith.

Kelly Jones nous rappelle tout le chemin parcouru depuis leurs débuts en 1992, en trio, avec Richard Jones et le regretté Stuart Cable, qui les a conduits en France à la Cigale, au Bataclan, à l’Olympia, au Stade de France (en première partie des Rolling Stones). Une carrière fulgurante, méritée, auréolée de 13 albums. Rien que ça. Le groupe a tout le loisir de nous faire plaisir grâce à leur répertoire !

Ainsi, entre quelques morceaux plein de fougue, Kelly Jones prend le temps de nous accorder des faveurs acoustiques sur You’re my Star ou encore sur I Wouldn’t Believe Your Radio, ukulélé à la main, cadeau de David Bowie, comme il aimera nous le raconter ce soir là.

C’est sur ces morceaux que le public profitera du meilleur de la voix éraillée de Kelly Jones, ainsi que sur Graffiti on the Train ou Maybe Tomorrow, titres incontournables de leur répertoire ultra-riche.

Malgré le punch déployé sur Superman et Geronimo, il faudra ainsi attendre les trois-quarts du concert, et ce magnifique titre au ukulélé, pour que l’ambiance monte réellement jusqu’aux gradins. Le public était loin d’être avare d’applaudissements, bien au contraire, mais c’est sur un morceau de leur dernier album, Seems Like You Don’t Know Me, puis Fly Like an Eagle que les gradins se levèrent enfin.

Le set est généreux, 21 titres. Kelly Jones également, authentique. Sans péripéties, sans trop d’audace, Sterephonics a rempli le cœur des fans, avec une prestation rigoureuse et tous les titres que la salle souhaitait entendre en entrant dans le Zénith. Le final, avec Dakota, scelle tout le plaisir d’une salle, toute acquise à leur cause.

Just thanks !

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