27 Mai Inhaler et Blossoms : une double affiche qui a enflammé le Zénith de Paris
Retour sur le concert de Blossoms et Inhaler au Zénith de Paris
Un an et demi après deux concerts ultra complets à la Cigale, les Irlandais d’Inhaler sont de retour à Paris avec un nouvel album. Et, coup de chance, ils ne sont pas venus seuls. Le groupe originaire de Dublin a ramené dans ses bagages leurs amis Blossoms, pour assurer la première partie.
Les Anglais de Northport viennent de sortir leur 5ème album Gary. Le groupe composé de 6 membres est très populaire outre-Manche, mais ils restent assez peu connus lorsqu’ils sortent de leurs frontières. Mais on ne va pas s’en plaindre, on a rarement la chance d’avoir un tel groupe pour une première partie.
À 20h, les premières notes de Perfect Me raisonnent dans la salle et Blossoms arrive sur scène. Leur entrée nous fait déjà ressentir toute la maturité acquise au fil des années. Le groupe mené par Tom Ogden joue 40 minutes d’un show très bien maîtrisé regroupant des titres de leur dernier album tel que Gary et Night Club qui verra tout le groupe se rassembler sur le devant de la scène avec des instruments dans une mise en scène flashy. Le set se clôturera sur deux de leurs plus gros tubes : There’s a Reason Why et Charlemagne.
Les 40 minutes sont passés tellement vite qu’on en veut encore plus. Et surtout les voir jouer plus longtemps. Mais bonne nouvelle, le rendez-vous est déjà pris, le 14 février prochain, à l’Élysée Montmartre et pourquoi pas même un peu plus tôt du côté de Rock en Seine qui annonce les derniers noms de sa programmation demain à 12h ?
Après 20 minutes de pause, c’est au tour des Irlandais de monter sur scène.
Dès que les premières notes d’Open Wide ont raisonné dans la salle, l’ensemble des gradins qui étaient resté sagement assis pendant la prestation de Blossoms se sont levés à l’unisson. Et ils le resteront jusqu’à l’issue du concert.
Si jamais quelqu’un dans le public avait un doute sur les origines de Inhaler, il a été levé dès le second morceau joué, lorsque la scène s’est illuminée aux couleurs de l’Irlande. La fin du morceau a même été marquée par une descente de la scène du leader du groupe, afin d’aller échanger quelques mots avec les fans aux premiers rangs.
Au cours des 75 minutes restantes, on pourra ressentir toute l’expérience que Inhaler a pu accumuler lors de ses différentes tournées depuis 2021.
Le groupe mené par Elijah Hewson disposait déjà d’un beau répertoire avec leurs deux premiers albums et celui-ci s’est largement étoffé avec leur dernier album (Eddie In The Darkness, A Question Of You, Little Things, X-Ray…)
Le Zénith, qui était déjà bouillant, finit par s’enflammer sur les trois derniers morceaux qui ont fait leur renommée Love Will You Get There, Just to Keep You Satisfied et leur titre phare : My Honest Face.
Et là où un concert aurait pu s’arrêter, les cinq membres de Inhaler reviennent sur scène après une courte pause et clôtureront leur prestation avec Billy, It Wont Always Be Like This et Your House, le premier single de leur dernier album, pour conclure une très belle soirée.
En sortant de la salle, nous tombons sur quelques fans de U2 qui étaient dans la fosse. Leur témoignage est unanime : ils ont le sentiment de revoir Bono dans ses plus jeunes années.
Les deux groupes ont prolongé leur séjour en France avec une seconde date à Lyon, au Transbordeur (le report de ce concert est juste là).


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