15 Sep Dermot Kennedy au Trianon : un set intime et puissant
Jeudi 11 septembre 2025. Le Trianon bouillonne d’émotion pour accueillir Dermot Kennedy, dans une tournée qui joue la carte de la proximité – et elle porte ses fruits.
Après une première partie douce et agréable déposée par Grace Enger, jeune américaine de 23 ans, très à l’aise sur scène, dans l’enceinte d’un Trianon complet, les lumières se tamisent pendant une vingtaine de minutes. Le temps pour les équipes techniques de modifier légèrement l’installation musicale.

Et c’est dans cette ambiance feutrée que Dermot Kennedy a choisi de faire son entrée, en silence et à pas de loup. Il se place devant son micro, guitare acoustique à la main, entouré par des lampes sur pied aux abat-jours chaleureux, un piano droit en bois, une contrebasse, un petit tabouret. Tout est simple et intimiste. En décor, une toile tendue, A promised return.
Deux chansons en acoustique, seul avec son public. Le set commence avec For Island Fire and Family et se poursuit dans un calme et un respect absolu par Two Hearts. Le cadre est placé, les musiciens qui accompagne Dermot Kennedy peuvent entrer en scène. Fait déroutant d’ailleurs, aucun instrument à percussion. Une contrebasse, un violon, une guitare et un piano… mais cela fonctionnera à merveille !
La voix brute et puissante du chanteur embarque toute la salle. What Have I Done, superbe. Il enchaine alors entre titres attendus comme Power Over Me, bien entendu, mais avec des nouveaux morceaux comme le magnifique Let Me In, que les fans connaissent déjà par cœur. C’est beau, c’est touchant.
Dermot Kennedy se livre, parle d’amour, de l’importance d’aimer et de recevoir. Il explique avoir eu envie de retrouver l’ambiance de ce genre de salle à taille plutôt réduite (un peu plus de 1 000 places ici) tout en ayant eu peur, aussi.

Le public, debout, silencieux ou chantant, parfois les yeux fermés, apprécie, devenant écho à ce qu’offre le chanteur ce soir-là. One Life en est l’illustration parfaite, moment très fort de ce concert, prélude au titre le plus énergique du set, la chanson After Rain, où tous les instruments se déchaînent. les notes du clavier résonnent, la contrebasse est puissante, le violon crie.
Le show se prolonge encore un peu. Trois derniers morceaux. Un show pur et organique. Ni fioritures, ni superproduction. Tout a sonné juste : le lieu, le décor, l’orchestration, les choix musicaux (malgré l’absence de Kiss Me, par exemple).
Bravo l’artiste !
Retrouvez toutes les photos du concert juste ici.
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