Primal Scream : Loaded à bloc à la Cigale

Véritables icônes du rock écossais des années 1990, Primal Scream ont livré une prestation mémorable ce 14 novembre à Paris.

 

 Primal Scream en concert à La Cigale, le 14 novembre 2013

Ils en ont impressionné plus d’un avec Screamadelica en 1991 grâce à un son révolutionnaire, oscillant entre rock et électro. Plus de 20 ans après, la formation de Bobby Gillepsie a gardé la pêche. La preuve avec ce concert incroyable offert au public de la Cigale.

D’entrée de jeu, avec un 2013 tonitruant, Primal Scream annonce la couleur : une bonne disto avec un léger flanger, une section rythmique impeccable et un jeu de scène mouvementé seront au programme. Le frontman, de rose vêtu, ainsi que le reste du groupe plantent leur drapeau sur la scène de la Cigale. Côté public, ça s’agite un peu, mais rien d’exceptionnel. Mais au fil des morceaux, la salle entière se réveille et bouge de plus en plus. Gillepsie vient se frotter au premier rang et fait participer les fans, ce qui incite tout le monde à danser et à chanter. L’atmosphère électrique des Ecossais a mis un peu de temps à se propager, mais elle ne se dissipera pas avant la fin du concert. Le côté psyché se fait également ressentir, ce qui fait tout la magie du spectacle. Pour rappel : le NME a classé numéro 1 l’album Screamadelica dans le classement des albums les plus drogués de l’histoire…

 

Primal Scream en concert à La Cigale, le 14 novembre 2013

Le chanteur, dépassant les 50 ans, donne l’impression d’en avoir toujours 20. Infatigable et visiblement heureux d’être là, il se donne à fond pour s’assurer que le public passe un moment inoubliable. Pari assurément réussi : 2h de show, très peu de passages à vide, on ne peut qu’être satisfait. Derrière, les musicos tiennent la baraque et font même mieux que ça, ils occupent bien l’espace de la scène et n’hésitent pas eux aussi à s’avancer et faire eux aussi le show. Mention spéciale à la nouvelle bassiste, Simone Butler, qui s’est parfaitement intégrée au groupe.

Mais, nul doute que là où Primal Scream s’est mis le public définitivement dans la poche, c’est lors du rappel. Après avoir déserté la scène pour quelques minutes, le groupe revient avec un Higher Than The Sun qui ravit les fans de Screamadelica. La Cigale plane. Mais ce n’est pas tout, le concert atteint son apogée avec leur tube, titre phare de la révolution Screamadelica : bien évidemment Loaded. Il n’a pas pris une ride et prend une autre dimension en concert : plus dans l’esprit rock’n’roll, ils réussissent parfaitement à adapter ce bijou en studio à la scène. Imparable. En guise de final, Primal Scream, pour la route, nous offre un troisième titre de l’album qui les a propulsés, Movin’ On Up, bien repris par le public.

Primal Scream en concert à La Cigale, le 14 novembre 2013

Quand il est temps pour le groupe de quitter la Cigale, tout le monde est un peu désorienté tant le groupe a assuré son statut de monument des années 1990. Avec un show énergique et légèrement psychédélique, les Ecossais ont soit convaincu les novices, soit confirmé devant les vieux fans. A l’arrivée, pas de doute, tout le monde passé une bonne soirée.

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