Casual Sex à la Flèche d’Or : Post-punk is not dead

Tenues kitsch, son glacial, rythmique punk : les Ecossais nous replongent dans la période post-punk.

 

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Directement inspirés de Joy Division ou Wire, le groupe Casual Sex se produit à la Flèche d’Or ce mardi 18 février. Retour sur un concert qui sent bon les années 80.

Tout d’abord ce sont les Belges de Pale Grey qui donnent le coup d’envoi de la soirée. Très attachants, ces derniers n’ont aucun mal à convaincre le public. Ils se permettent du coup de parler de tout et de rien, mais surtout de leur pays (sans oublier Stromae). Musicalement, ils s’improvisent comme touche-à-tout : rock bien rythmé, ballades douces au synthé, électro fraîche… En somme, une bonne recette pour chauffer la salle.

Et quand c’est au tour de Casual Sex de fouler la scène de la Flèche d’Or, la salle est déjà très réceptive. Il faut dire que le style du groupe, en particulier celui du chanteur, ne passe pas inaperçu : pantalon et maillot de corps noirs ceintrés, une chaîne autour du cou et même… du rouge à lèvres (« C’est important pour la confiance », déclarera-t-il un peu plus tard dans la soirée). Culture kitsch décidément bien ancrée, et ça sonne comment ? Sans surprise, on est en plein dans les années 80 : la rythmique n’est pas sans rappeler celle de Joy Division. D’ailleurs Casual Sex n’est pas vraiment révolutionnaire. Mais est-ce là bien l’essentiel ? Pas tellement : on redécouvre une époque et les Ecossais savent très bien la remettre au goût du jour. On peut ainsi dire que leur force réside dans leur attitude sur scène : ils prennent leur pied, aiment déconner et savent s’adresser à leur public. Résultat : on ne voit pas le temps passer et les 45 minutes de concert s’averent être incroyablement courtes.

 

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Au final, malgré un style déjà vu, Casual Sex parvient à convaincre grâce à une bonne humeur et une attitude décontractée. Un concert qui rend hommage à la période post-punk, le tout avec un humour très British.

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