Review : Breton – War Room Stories

Avec des morceaux au tempo aérien et un album plus expérimental, Breton gagne en maturité et confirme son potentiel sur War Room Stories.

 

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Départ joyeux et groovy avec Envy où la voix de Roman Rappak n’est pas sans nous rappeler celle de Yannis Philippakis de Foals. Dans la même veine, S4 suit Envy et donne tout autant envie de danser. Malgré de nouvelles sonorités pour cet album, un titre ne laissera pas indifférents les fans de la première heure et de Other People’s Problems : Legs & Arm, plus agressif. Mais le nouveau Breton est attirant, plus soigné que le précédent. Et plus groovy également, comme en témoigne Got Well Soon, un titre surprenant mais tellement bon et qu’on entendra sûrement dans les boîtes cet été. Suit Closed Category où les cordes sont présents et où la magie Breton opère une fois de plus, on ne peut qu’être charmé par la voix de Rappak et ces sonorités nouvelles, mises en valeur et tellement bien contrôlées, avec des guitares aux sons clairs. On découvre ensuite le titre Brothers qui se termine avec un soupçon de disco-funk, preuve ultime que Breton touche à tout sans tomber dans l’excès. War Room Stories est vivant, et la puissance des sons rend l’album tellement meilleur que le premier. De National Grid à Search Party, titre pop en passant par Fifteen Minutes, une des pépites dansantes de l’album, War Room Stories est un trésor électro constitué de plusieurs richesses de différents styles.

 

 

Enregistré à Berlin, à une période où l’on suppose le groupe inspiré par Foals et Everything Everything, le successeur de Other People’s Problems permet à Breton de passer sans problème au rang de pilier de l’indie-pop british actuelle.
Avec cette nouvelle galette électro et puissante, Breton s’apprête à faire de 2014 son année et c’est entièrement mérité. Pétillant et plein de fraîcheur, voici le nouveau Breton : War Room Stories, à consommer sans modération.

LA NOTE : 8.5/10

 

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