Bipolar Sunshine, le rayon de soleil des inRocKs

Après cinq ans de balbutiements avec Kid British, Bipolar Sunshine s’est émancipé pour briller en solo. Au Festival les inRocKs Philips, ce cool guy a confirmé tous les espoirs qu’on avait placé en lui…

 

Bipolar Sunshine i

 

Journée de la gentillesse ne veut pas dire qu’on doit pour autant encenser tout ce qui bouge en cette soirée du 13 novembre à la Boule Noire. Pendant que dans la salle voisine, une réunion d’hipsters se tient avec en tête un gourou barbu – évidemment – surnommé Chet Faker, la Boule Noire opte pour la carte découverte, fidèle à ce que les inRocKs veulent insuffler dans cette salle étroite. Après la première sensation Vaults, c’est Bipolar Sunshine qui a pris le relais, signant au passage sa première performance à Paris. Et on ne l’oubliera pas de sitôt.

 

Du maniaco-dépressif est venu la lumière, le soleil rayonnant Bipolar Sunshine. Derrière ce patronyme, Adio Marchant, ex-membre de Kid Bristish, qui a erré dans sa ville natale de Manchester avant de se lancer en solo. Grand bien lui en a pris. Chemise ample, l’air cool, presque nonchalant, l’attachant Adio va vite se mettre le public dans la poche. Lançant son set par Drowning Butterflies (sûrement une chanson de perché au premier abord), le garçon joue la carte pop délicatement suave et entraînante avec sa voix soul. De sa pop dansante qui tire quelques influences chez le hip-hop comme l’alternatif, Adio Merchant sort des morceaux catchy tels que la funky Future ou le remuant Deckchairs On The Moon. Rivers, premier titre à avoir lancé Bipolar Sunshine dans le courant de l’été 2013, mettra tout le monde d’accord.

 

 

La chaleur s’invitant, Bipolar Sunshine dégaîne donc Fire, morceau qui s’avère plus romantique car, oui, Merchant est un lover qui confirme bien vite son statut avec Where Did The Love Go où l’on sent poindre un fond de Frank Ocean. Le nébuleux a vite laissé place à la clarté, l’équilibre… un peu comme le nom de scène de cet artiste le laissait entendre. Après 7 titres, il en termine avec Love More Worry Less, délicieusement dream pop et teinté de trip-hop.

 

 

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