Glass Animals : un live court mais plaisant

Face à un public nordiste réceptif, les Glass Animals ont fait étalage de tout leur univers psyché et exotique en proposant leur album ZABA sur scène.

 

Glass Animals en concert au Grand Mix le 21 mars 2015 

 

Quand en juin dernier, j’avais découvert l’excellent premier album des Glass Animals, je n’attendais plus qu’une chose pour être convaincue à 100% : les voir en live. C’est désormais chose faite. Ce samedi soir, le quatuor d’Oxford a investi le Grand Mix de Tourcoing, près de Lille.  Ce soir-là, c’est le duo lillois Weekend Affair composé de Cyril Debarge (également au sein du groupe We Are Enfant Terrible) et Louis Aguilar qui chauffe le public nordiste grâce à une musique électro-pop mélangée à de la sympathie et de l’humour de la part des deux compères, une recette qui fait mouche et plait.

 

Glass Animals en concert au Grand Mix le 21 mars 2015

 

Puis, aux alentours de 22 heures, après une courte séquence imitant les bruits de la jungle qui nous plonge dans leur univers, les Glass Animals font enfin leur apparition et démarrent leur set par Black Mambo. Puis, différents titres de l’album ZABA sont proposés comme Gooey, Walla Walla ou encore Hazey devant un public conquis. Le groupe envoûte tout doucement le public grâce à cette pop tropicale venue d’ailleurs. À Tourcoing, nous découvrons un Dave Bayley inarrêtable et hyperactif qui se remue toujours sur la musique et gigote dans tous les sens. Il est à l’aise en fait, et se sent comme chez lui, n’hésitant pas à se mettre en chaussettes dès le premier morceau.

Ils quittent ensuite la scène pour quelques secondes avant de revenir pour les deux derniers titres. D’abord, Bayley s’offre un bain de foule tout en chantant leur reprise de Kanye West, Love Lockdown. Puis, en guise d’au revoir, le délicieux single Pools est servi par le quatuor mais on en voudrait encore…

Malgré leur très court set, les Glass Animals ont livré une prestation transcendante et sans faute. Malheureusement, le concert ne durant qu’une petite heure, on repart avec un goût de trop peu.

 

 

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