10 Juil Main Square Festival – Jour 1 : The Script, Lenny Kravitz, Kodaline…
Pour sa onzième édition, le Main Square Festival épatait avec Muse, Lenny Kravitz et Pharrell Williams en têtes d’affiche. Ce vendredi 3 juillet, 40 000 spectateurs ont foulé les pavés du Nord pour rejoindre le site où deux scènes ont été construites (Main Stage et Greenroom) et de nombreux stands sont mis à disposition.
Au coeur de la ville, dans la Citadelle arrageoise, le Main Square Festival est un cadre idéal où l’on se sent bien. Le groupe qui inaugure le festival se nomme The Arrogants, vainqueur du tremplin. Pour SOB, top départ de l’édition 2015 sur la Main Stage avec Patrice Bart-Williams, alias Patrice, son nom de scène. L’homme à la double nationalité (allemande et sierra léonaise) nous livre une performance à tendance reggae qui fait danser les festivaliers. L’ambiance est chaude d’entrée. Sa musique joyeuse est totalement en accord avec le temps rêvé : un grand soleil. On est bien loin de la pluie connue en 2014.
La journée se poursuit sous le soleil tapant avec l’irlandais Hozier venu présenter son premier album éponyme. Malgré une ambiance quasi inexistante, le concert se déroule dans de bonnes conditions, les festivaliers étant attentifs à la musique de l’artiste qui propose ses compositions, identiques en live et en studio. Seul le tube Take Me To Church, dernier du set, électrisera les foules qui le reprendront en choeur.
Pour revivre le vendredi 3 juillet en détails, cliquez sur les liens ci-dessous :
La journée du vendredi en images
Le concert d’Hozier en images
Récit du concert d’Hozier
Le concert de Kodaline en images
Tandis que sur la plus petite scène, les concerts des Australiens Sheppard et de l’américaine Lindsey Stirling ont eu lieu, c’est un groupe adoré par une majorité de filles qui vient se présenter sur la Main Stage : The Script. Tout vêtu de noir, le leader Danny O’Donoghue fait son apparition devant la foule. Tout sourire, il porte un micro aux couleurs de l’Irlande ainsi qu’un tatouage « Irish Power ». Vous comprendrez donc aisément d’où le groupe vient. Si tous les musiciens prennent du plaisir (notamment Mark Sheehan qui s’éclate sur sa guitare, chante et ne cesse de lancer ses médiators au public) c’est bien Danny que l’on voit tout le temps : il chante, il danse, il joue de la guitare et du piano, va voir les fans, apporte le drapeau de la France sur scène et prend un énorme bain de foule accompagné d’une caméra. Durant le concert, de nombreux singles du groupe sont joués dont certains presque connus par tous, que l’on aime ou pas : The Man Who Can’t Be Moved, Superheroes et Hall Of Fame principalement. Si leur musique n’est pas exceptionnelle, le concert apporte beaucoup d’ambiance et derrière le set d’Hozier, c’est très appréciable, d’autant plus que le groupe ne cesse de remercier le public et de sourire. Plaisir.
Suite à l’annulation de dernière minute du live de George Ezra, c’est le groupe français Isaac Delusion qui assure le remplacement avec succès. Sur la Main Stage, c’est déjà l’heure pour la star du jour, Lenny Kravitz, de monter sur scène. Le musicien et acteur américain fait le showman pendant une heure et demie, proposant une majorité de tubes (Are You Gonna Go My Way, American Woman, Fly Away, It Ain’t Over Till It’s Over) et une seule nouveauté (Dirty White Boots extrait de Strut, son dernier album). Charmeur, il dédie I Belong To You à une fan dont c’est l’anniversaire avant d’entamer un Let Love Rule mémorable. On a l’impression de revivre 2009, année où il était déjà venu à Arras. Le « problème » de ce set c’est que Lenny Kravitz ne se met pas assez en avant selon certains festivaliers. Il fait la part belle à ses excellents musiciens qui ont tous le droit à un solo. Si musicalement c’est magnifique et très professionnel, la longueur de certains solo font retomber l’ambiance. Pourtant, Lenny Kravitz est très bien accompagné et c’est une réelle chance d’assister à un tel show.
Une fois le concert de Lenny Kravitz terminé, direction la petite scène pour assister à la fin de Kodaline. Face à de nombreux festivaliers, les irlandais (déjà trois en un jour!) ont une fois de plus charmé le Main Square Festival. En effet, ils étaient déjà venus en 2013 mais leur réputation a grandi depuis ce qui leur permet de jouer à un horaire idéal (23h40). La célèbre All I Want vient clôturer ce set intéressant et nul doute que Kodaline a conquis de nouveaux coeurs ce soir-là.
Du côté de la Main Stage, la soirée se termine avec Shaka Ponk. De l’ambiance, il y en avait. Beaucoup. Le groupe est bien meilleur en live et est réputé pour cela. Mais musicalement, c’est beaucoup de bruit pour rien. SOB termine sa première journée du festival sur une note positive avec le DJ set du français Rone qui nous emmène ailleurs jusque 2h45 du matin. Après une petite nuit, il est déjà temps pour nous de se lever avec un samedi placé sous le signe du rock !
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