Swim Deep s’immerge à la flèche d’or

Swim Deep a joué le 27 octobre à Paris, marquant ainsi le coup d’envoi de leur tournée européenne.

Il faudra attendre 22h pour que la Flèche d’Or ce remplisse un peu. Les filles des premiers rangs, habillées à la mode des 9O’s et les joues couvertes de paillettes achetées sur Amazon, sont assises contre la scène et attendent patiemment l’entrée de Swim Deep sur scène. On se croirait presque dans un petit club londonien, car partout où mes yeux se posent des tee-shirts à vagues et des sacs Rough Trade sont éclairés par les lumières de la scène. Rien à voir avec l’ambiance des Festivals anglais comme Reading et Leeds où on a pu apercevoir le groupe cet été. 

Quand le groupe fait enfin son apparition, sur un instrumental qui semble tout droit sorti d’un générique d’anime japonais (Il s’agit en fait de Namaste, issu de leur dernier album, Mothers, sorti le 2 octobre dernier), la plupart des fans ont eu le temps de faire plusieurs tours au bar. 

Swim Deep en concert à la Fleche D'or le mardi 27 Octobre 2015-5

Réveillés par la musique kaléidoscopique des français d’Her Magic Band, le public  accueille les jeunes artistes de Birmingham bruyamment. Austin Williams fait son entrée, armé d’un tambourin, la fête peut commencer ! Pour leur premier concert à Paris, le groupe nous promet pléthore de nouveaux titres, ce qui enthousiasme les jeunes filles du premier rang. Alors que le chanteur hypnotise la foule avec ses paroles psychédéliques, on remarque un ralentissement de rythme avec Francisco, second titre de leur album Where the Heaven Are We, sorti en 2013. La question peut effectivement se poser, car la fosse semble prise d’un besoin constant de bouger, alors que les allers-retours entre le bar, le stand de merchandising et la scène agite les rangs. L’enchaînement sur Grand Affection et One Great Song et de leur pop vibrante donne l’impression d’avoir été catapulté dans un night club des 80’s. James Balmont, au clavier, joue d’une main tout en agitant des maracasses de l’autre. Austin se met ensuite au piano pour jouer Is There Anybody Out There et Forever Spaceman

Swim Deep termine le rappel avec probablement une des chansons les plus populaires de leur premier album, She changes the Weather, James Balmont joue les premières notes, déclenchant l’hystérie des fans qui déjà semblent avoir reconnu le titre. Tom Higgins (guitare) et Cavan McCarthy (basse) ne tardent pas à le rejoindre, ajoutant chacun leur grain de sel à ce qui semble être un des plus gros tubes du groupe à ce jour. 

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