23 Juil Paléo Festival J2 : le spectacle grand public d’Iron Maiden
Le légendaire groupe de heavy metal a comblé ses fans, de 7 à 77 ans.
Changement de public par rapport à la veille ce soir-là au Paléo : les t-shirts d’Iron Maiden avaient remplacé ceux de Muse. Vieux et jeunes, en solo, entre amis ou en famille, tout le monde semblait être venu pour voir Bruce Dickinson et sa bande. Lorsque j’arrive vers 19 heures 30, il y a déjà beaucoup de monde qui a pris sa place devant la grande scène, que ce soit dans les premiers rangs qui se transformeront en mosh-pit ou dans les gradins, plus tranquilles pour les familles avec jeunes enfants.
De mon côté, je décide d’aller boire quelque chose et d’explorer un peu le festival en attendant ; il fait très chaud, et avec la poussière du sol qui s’ajoute aux fumées des cigarettes et des joints, inutile de préciser que je tousse beaucoup, moi, pauvre chiffe molle. Vite, une bière ! Cela tombe bien, car les Red Hot Chili Pipers sont en pleine action au Dôme. Les Écossais assurent avec leurs reprises de rock classique à la cornemuse, et c’est très divertissant et intéressant à voir. Leur bonne humeur est communicative, et la tente ne tarde pas à être pleine.
Programmés à 20h30, ce n’est que vers 20h15 que votre correspondante Soundofbrit se dirige vers la Grande Scène. Il y a beaucoup de monde, mais je parviens tout de même à trouver un bon point de vue. Après une attente et un intro à rallonge, le groupe commence enfin à jouer, et c’est très sympa. Il faut dire que les Iron Maiden ont mis le paquet au niveau du décor : temple maya en carton-pâte, effets pyrotechniques, animation en 3d, tout y est- si vous avez lu le report de mon collègue français qui a vu le groupe au Download Festival, vous remarquerez que jusqu’ici il n’y a pas de différence. Idem avec les répliques de Dickinson entre les chansons ; même s’il nous parle d’abord en allemand pour nous énerver (connaît-il donc l’existence du röstigraben, ou s’est-il juste trompé ?), il nous parle ensuite en français, dit aussi aux jeunes qu’ils n’étaient pas nés avant d’interpréter Children Of The Damned, et il fait aussi un clin d’œil à Robbie Williams pour Crying Clown, tout ça en pull. Vu la chaleur qu’il faisait, inutile de dire qu’il a dû transpirer plusieurs litres ! Il se déguise aussi, joue avec un singe en peluche, et nous aurons droit à un combat entre lui et la mascotte Eddie (je crois ?) sur échasses, à laquelle il ôtera son cœur… Vous l’aurez compris, plus qu’un concert, c’est un spectacle.
Au niveau du son cependant, je ne tarde pas à remarquer qu’il y a quelque chose qui cloche. Je demande autour de moi, et en effet, certaines guitares ne sont pas assez fortes, notamment durant les solos. Idem avec la basse de Steve Harris. Quant à Bruce Dickinson, fort de ses 57 ans et survivant d’un cancer, il a parfois du mal à se faire entendre ; il aurait peut-être été préférable d’augmenter le son de son micro ! Mais c’est pas grave : dans la fosse, les fans sont ravis, et le groupe en jette. Tout le monde participe, lève les bras et les doigts, chante en choeur, fait du bruit ; mention spéciale à Janick Gers, qui assure le show avec ses petits sauts de notre côté. Après deux heures de concert non-stop, nous terminerons en chantant sur le classique Always Look on the Bright Side of Life.
Setlist :
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