Slaves prend le contrôle du Trabendo

Le duo britannique Slaves était de retour mercredi soir pour défendre son deuxième album Take Control devant le public parisien. Une soirée explosive et intense au programme du Trabendo.

La soirée commence devant un public plutôt clairsemé. Le groupe Life, originaire du Yorkshire, nous propose une musique qui est dans le même thème que celle composée par Slaves. Le ton est donné dès les premières secondes, ce qui ne manque pas de nous faire réagir. Des pogos naissent dans la fosse qui se remplit tout doucement au fur et à mesure du set. Rien à redire au niveau de la qualité sonore ou de la quantité de chansons présentes, tout est parfait et on en redemande.

Le Trabendo se remplit progressivement durant l’intermède entre Life et Slaves. On sent que tout le monde dans la salle est là pour Isaac et Laurie. Les lumières s’éteignent et nous voilà partis pour un set qui sera des plus explosifs. How’s Amelia, un des premiers morceaux que les deux comparses ont crée. Les premiers rangs s’agitent et des pogos naissent au centre de la fosse. La chaleur monte d’un cran sur Spit It Out, un des derniers singles du groupe; la veste qu’Isaac avait sur les épaules tombe et nous voilà partis pour une bonne dose de punk anglais.

Le deuxième opus de Slaves, Take Control, est très présent tout au long du concert. Rich Man, STDs/PHDs et Fuck The Hi Hat sont réellement impressionnantes en live et révèlent le côté un peu ‘badass’ du groupe. Isaac et Laurie semblent visiblement ébahis de la réaction du public et n’hésitent pas à communiquer avec nous. A l’image de leurs chansons, cette communication est parfois engagée (un petit ‘Fuck The Brexit’ désormais classique pour le groupe). Les deux garçons n’oublient pas de nous faire plaisir en jouant des classiques tels que The Hunter ou Sockets qui survoltent la fosse.  Enfin, un concert de Slaves ne serait pas un vrai concert de Slaves sans quelques petites surprises. Isaac se détache de sa batterie et nous montre son jeu de basse sur Cold Hard Floor, ce que nous avons apprécié. Directement à la suite, Isaac franchit les barrières et s’assoit au premier rang juste à côté de nous pour interpréter Steer Clear; communion garantie avec la fosse.

Le concert se termine par Where’s Your Car Debbie? et Hey, enchaînement qui retourne une fois de plus la foule. Slaves quitte la scène sous une ovation. Contrat plus que rempli pour les deux comparses du Kent qui nous ont bien réchauffé en ce début novembre.

 

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