Festival les inRocKs 2016 : Pumarosa, mystique et dansant, envoûte

Tête d’affiche d’une carte blanche concoctée par les Eurockéennes, Pumarosa a livré un concert bourré de belles promesses.

 

On s’en doutait un peu. Que passer derrière le maestro Lewis Del Mar, triomphal sur la scène de La Boule Noire, allait être compliqué. Mais Pumarosa, tête d’affiche d’une carte blanche offerte aux programmateurs des Eurockéennes, a assuré le spectacle. Emmené par une Isabel Munoz-Newsome qui aimante tous les regards, le quintet britannique a servi un étonnant concert, entre séquences euphoriques et aériennes. Débutant par Dragonfly, Pumarosa a vite captivé par ses sonorités et la voix de sa chanteuse (on tient l’une des plus belles de l’année, assurément) rappelant étrangement celle de Siouxsie Sioux.

Fort d’un seul EP au compteur, Pumarosa avait 30 minutes pour convaincre. Sans virer à la démonstration, le groupe a confirmé tout le bien que l’on pouvait penser de lui. De la justesse, des mélodies accrocheuses et des paroles parfois burnées (le refrain d’Honey tout particulièrement). Entre indie rock et pop, la formation britannique se cherche et semble trouver son équilibre, même s’il fut parfois difficile de les suivre à l’image d’un Lions Dens organique et traversé de violentes séquences électriques. En jouant la rupture tout en honorant les pairs (Siouxsie Sioux, Patti Smith…) Pumarosa s’offre un avenir prometteur, conforté par le sublime Priestess qui convie son auditoire, via un crescendo euphorisant, à une réunion mystique endiablée. Concluant sur Snake, avec ses sonorités électroniques rappelant le générique de K2000, les cinq complices se retirent avec le sens du devoir accompli et des spectateurs globalement séduit.

 

NOS PHOTOS DE PUMAROSA AU FESTIVAL LES INROCKS 2016

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