La Découverte du Dimanche : Dirty Laces

Direction Manchester où rock’n’roll et punk font bon ménage avec les cinq jeunes garçons de Dirty Laces et leurs déflagrations et rythmiques endiablées.

Oasis aura ouvert des vocations, notamment chez les jeunes Mancuniens. Les cinq gars de Dirty Laces ne sauraient vous dire le contraire, eux qui ont été biberonnés aux sonorités britpop mais pas que. Car derrière l’indiscutable référence, l’ambiance chez les Dirty Laces est plus punk. Un rock de garage, nerveux, qui va à 100km/h.

Formé en 2017, le groupe va très vite s’illustrer avec In Time, un premier single qui pose les bases : aucun temps mort, des guitares folles furieuses et la voix de Charlie Jordan, fiévreuse. On se croirait en face d’un groupe ressuscité des pubs crasseux de Manchester dans les années 60/70, à l’époque où la musique ne pouvait pas être une vocation, mais un véritable défouloir. Et de toute évidence, Dirty Laces sait ce que cela veut de se défouler.

Car leur musique est tout bonnement taillée pour cela. Leur premier et unique EP à ce jour, The Modern Age, illustre cette ambiance rock’n’roll et baigné de punk juvénile. Set In Stone, l’un de quatre titres et conclusion de l’EP, incarne parfaitement ce que nous disions en premier lieu, à savoir l’héritage d’Oasis tant ce morceau pourrait avoir été le fruit d’un Gallagher aux débuts encore balbutiants des Anglais. Le titre The Modern Age est quant à lui taillé pour faire couler la sueur par son rythme endiablé, tout comme Get Out où l’esprit des Jam semble planer.

 

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