Ed Sheeran règne sur ce premier jour du Sziget 2019

Seul face à 45 000 personnes, la star anglaise a émerveillé le public venu en nombre pour ce premier jour du Sziget.

Et il n’y avait pas que lui ! Comme d’habitude, le line up du Sziget est complet et varié même pour ce premier jour où nombre de scènes ne sont pas encore ouvertes.

Il y a tellement à faire que, dès ce premier jour, on se rend (à nouveau) compte de l’ampleur du festival. On marche, on redécouvre, on identifie les changements. On profite du beau temps et d’une ambiance au beau fixe pour profiter de l’île d’Obudaï. Des milliers de festivaliers arrivent d’ailleurs en ce day 1 sur l’île, ce qui nous vaut un spectacle de montage de campement assez impressionnant.

Mais après ces balades et premières découvertes, il est temps de rentrer dans le bain de ce Sziget version 2019. D’abord, gentiment avec un passage à l’Apéro Camping dont les changements surprennent. Les Jardins Magiques, scène où les DJ se relaient de 14h au petit matin, a changé de forme et c’est clairement une évolution dans le bon sens ! Du beau travail de la part du DJ belge USX, en charge de la scène depuis des années. Une scène qui par ailleurs ravi l’ensemble des festivaliers français présents sur l’île. On s’y pose donc en début d’après midi pour se détendre, boire une bière et écouter un set de notre ami Lucie Kosmala sous le soleil… Que demande le peuple !

Après ces moments de détente, il est temps de passer à la programmation du jour, et elle est riche. On commence avec les français de Juniore à 16h. Leur rock psyché réveille une audience (majoritairement française) qui commence une journée sous une chaleur harassante.

Mais c’est le londonien Michael Kiwanuka qui lance vraiment ce premier jour avec un set aérien parfaitement adapté à cette fin d’après midi. Sa voix berce les festivaliers et son groupe l’accompagne d’une main de maître. Comme à son habitude, l’anglais enchaîne les morceaux avec aisance de Place I Belong à Love & Hate.

Changement d’ambiance lorsqu’on se dirige à l’A38. Frank Turner & the Sleeping Souls retourne l’énorme tente avec un set rock électrisant. Frank Turner sait mettre le feu, c’est un fait. A grand coups de riffs ravageurs, il lance les premiers pogos de cette édition. Mais il propose surtout un set cohérent avec un The Way I Tend To Be à réveiller les morts ou encore un Recovery qui ne laisse pas d’autres choix que celui de danser. Un super set pour nous mettre en jambe avant la tombée de la nuit.

Jain quant à elle poursuit sa grande tournée des festivals avec un passage sur la Main Stage (rien que ça) 3 ans après sa venue au Sziget sur l’A38. Passage éclair avant d’aller voir les irlandais de Kodaline attendus par une A38 absolument bondée. Après leur passage à Lollapalooza Paris il y a quelques semaines, le quatuor mené par Steve Garrigan remet le couvert au Sziget. Pas de grand changements à signaler dans le set. La même intensité, la même passion des fans, Kodaline est un groupe qui a su grandir, évoluer et ainsi accompagner une génération de fans avec eux, jusqu’à aujourd’hui et ce set abouti !

Cependant, il est clair que le public de l’Ile de la Liberté n’attend qu’une chose aujourd’hui, la venue de la star britannique Ed Sheeran, très rare en festival. De nombreux hongrois sont présents pour l’occasion. Et, cela se voit, il s’agit de l’unique soir complet de cette édition du Sziget (pour le moment). C’est donc devant plus de 45 000 fans que le guitariste et chanteur s’avance vers 21h40. Et il enchaîne les hits.

En entrant avec Castle on The Hill, Ed Sheeran se met déjà une bonne partie de l’audience dans la poche. Les cris des fans en témoignent… Et pendant 1h15 de set, il enchaînera morceaux puissants et ballades. Premiers grands frissons avec Galway Girl qui fait chanter le public entier. L’artiste profite de ce moment pour expliquer que l’ensemble du set était live, et donne les clés de son live en détaillant le principe de loop et comment il l’utilise. Même si c’est peu complexe, c’est agréable d’entendre une telle star parler de sa technique.

Photo: László Mudra http://www.mudralaszlo.hu – Rockstar Photographers

Fans et moins fans se rejoindront sur un point : Ed Sheeran est un bon artiste live. Contrairement à de précédents têtes d’affiche du Sziget, Ed Sheeran est une pop star qui joue en live, qui est visiblement heureux d’être présent et qui échange avec son public. Rien que pour ça, il mérite l’ovation d’un public conquis. Et sa fin de set avec les tubesques Sing et Shape of You ne feront que confirmer cette impression….

Mais ce qui fait particulièrement plaisir au Sziget, c’est que ce n’est jamais vraiment terminé ! La preuve en est ce soir puisque c’est les anglais de Razorlight qui enchaînent. En pleine forme, Johnny Borell a retrouvé sa forme d’antan au Sziget. Devant une foule compacte, le quatuor nous offre un set mêlant britpop et rock alternatif. Razorlight venait présenter son album Olympus Sleeping sorti l’an dernier après 10 ans de disette. Mais le set est une sorte de best of qui ravit les fans. America, hymne d’une génération vient d’ailleurs fermer le concert dans une euphorie générale qui fait plaisir à voir. Belle surprise.

On finira tranquillement la soirée avec le set millimétré mais si beau des français de The Blaze. En pleine bourre, le duo venait donner son premier concert au Sziget. Et ils étaient attendus ! Visuellement époustouflant, le duo réussit à faire tenir en haleine son public à chaque morceau. Plus proche d’ailleurs d’une séance de cinéma que d’un concert, The Blaze s’est forgé une identité visuelle et musicale impressionnante. Une très très belle fin de soirée pour ce premier jour du Sziget.

Fakear enchaînait ensuite sur l’A38 jusqu’à 5h du matin, sans nous, mais c’est sans dire que les plus fêtards ont pu profiter jusqu’au bout de la nuit ! Rendez vous demain pour la suite de nos aventures avec (entre autres) The 1975, Franz Ferdinand ou encore Pale Waves !

Crédit photo de une : Rockstar Photographers

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