Sziget 2019 : The 1975 et Franz Ferdinand éblouissent ce day 2

Une flopée de rock anglais pour ce deuxième jour du Sziget. Entre groupes mythiques et jeunes prometteurs, la programmation nous a fait passer par toutes les émotions !

A peine remis du premier jour, il est temps de passer à ce jour 2 qui nous promet de superbes moments. En effet, le line up du jour en ferait rêver plus d’un.

Malgré une affluence en baisse par rapport à la veille, le Sziget a sorti le grand jeu dès la deuxième journée. Et ce n’est pas pour nous déplaire. Rien à signaler jusqu’à 17h45. En revanche la suite promet d’être rock’n’roll. Avec d’abord la bande d’Alex Kapranos qui prend le control de la Main Stage. Franz Ferdinand débarque donc dans sa nouvelle forme. Sans son mythique batteur Paul Thomson, blessé au doigt. Qu’importe, Franz Ferdinand livre un set best-of superbe.

En entamant avec l’énergique The Dark of The Matinee, les écossais se mettent la foule dans la poche. Et en alternant entre classiques (Jacqueline, Michael, Ulysses, Take Me Out…) et morceaux issus du dernier album, Alex Kapranos mène d’une main de maitre son set. Toujours élégant, il fait ce qu’il veut d’un public conquis. This Fire finit d’achever l’audience et clôt le set brillamment.

Et ce n’est que le début puisque le rock emo de Pale Waves prend la relève sur l’A38. On ne voit qu’une partie du set mais on retient surtout l’énergie du groupe et la faculté de la formation à produire des morceaux hymnes repris en coeur par le public.

Et l’enchainement continue avec Richard Ashcroft, leader légendaire de The Verve. Rarement programmé, le chanteur a un statut de légende ce soir. Sa dégaine n’a pas bougé, guitare acoustique à la main, il alterne entre morceaux cultes de The Verve et titres issus de sa carrière solo. Tout y passe, Sonnet, Lucky Man, The Drugs Don’t Work et l’impression de vivre un petit moment d’Histoire en voyant Ashcroft chanter ces morceaux. Finalement, le moment tant attendu arrive en fin de set lorsque Richard Ashcroft remercie chaleureusement le public du Sziget et entame Bitter Sweet Symphony. Une communion sans pareil s’empare du public de la Main Stage et on voit un chanteur visiblement touché, en tout cas vraiment impliqué dans son set. A n’en pas douter un moment fort de ce Sziget 2019.

Tout autre ambiance à l’A38 avec le showman Yungblud. Arrivé sous les hurlements, habillé en robe noire, et déjà en train de sauter partout, Yungblud est un des phénomènes de 2019 et il était très attendu par ses fans à Budapest ! Pendant plus d’une heure, Yungblud va offrir un show monumental, au chant, à la guitare, le jeune anglais se démène, tout comme son public, à fond lui aussi.

Et si la bagarre des meilleurs fans devait choisir un jour, alors ce day 2 du Sziget l’aurait emporté haut la main. En effet après Yungblud c’est The 1975 qui prend la relève sur la Main Stage avec le statut de headliner. Mini consécration pour le groupe de Matty Healy qui a du mal a vraiment exploser à l’international. En témoigne un public bien moins garni que la veille…

Mais, sans se dégonfler, The 1975 va livrer un set d’1h30 et passer en revue ses plus grands succès. Dès le début du set avec Give Yourself A Try qui fait chavirer les fans. Et avec les morceaux moins connus du grand public comme Be My Mistake. Les 3 albums du groupe ont leurs extraits live. La mise en scène live est par ailleurs aboutie. Un rectangle de néon et 2 danseuses accompagnent le groupe. Le show est rodé et visuellement intéressant.

La fin du set réserve les plus gros hits. Somebody Else, Sex et The Sound confirment le statut de The 1975 et montre (une nouvelle fois) l’étendue du talent de Matty Healy et de ses compères.

Cela fait maintenant 6 heures que l’on enchaine les concerts et on termine avec Chvrches sur l’A38. Et même après les lives plus fous les uns que les autres auxquels on vient d’assister, Chvrches tire son épingle du jeu avec un concert pop de grande facture. La voix de Lauren Mayberry enchante les festivaliers. A l’aise sur scène, elle rayonne sur cette fin de soirée. Miracle, Get Out, Never Say Die les classiques de la setlist font danser les milliers de Szitizens présents. Une superbe cloture à cette soirée folle.

Pas encore rassasié, on finira la soirée (nuit) avec un passage au Colosseum avec l’allemande Margaret Dygas et une fin de soirée agitée à la Bacardi Arena avec une soirée Elrow dingue. Le collectif espagnol a transformé la scène électro aux couleurs de la Chine. Scénographie splendide pour une fin de soirée qui l’est tout autant.

Le Sziget est plus que jamais lancé pour notre plus grand plaisir. Et le festival hongrois démontre une nouvelle fois aujourd’hui sa capacité à offrir des sets dantesques pour tous les goûts. On a déjà hâte d’être à ce soir pour une nouvelle soirée dans le plus grand festival d’Europe.

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