13 Août Lauren Mayberry répond aux critiques sur ses tenues de scène

Lauren Mayberry, la chanteuse de CHVRCHES, répond aux personnes disant que ses tenues sur scènes seraient un peu trop légères.

Quelques jours après son passage au Sziget festival, l’Ecossaise dévoile un message très clair sur son compte Twitter: elle ne changera pas ses tenues, peu importe les critiques.

A toutes les personnes qui disent que mes tenues de scène sont trop révélatrices / que je ne devrais pas m’habiller comme ça si je ne veux pas que les hommes commentent : je ne suis pas d’accord. Cet argument sous-entend que les femmes ne s’habillent que pour l’attention des hommes. Quand je m’habille pour mes concerts, je veux être la maîtresse de mon genre et ma féminité. Je veux que mon image sur scène soit féminine et putain de coriace car c’est ce que je veux prétendre être pour moi et pour les femmes et jeunes filles qui viennent à nos concerts.

Je n’ai pas à faire semblant d’être Un Des Gars, car je n’en suis pas un. La manière dont je m’habille est une des façons dont j’exprime ma créativité et est la manière dont je souhaite communiquer notre message. [Notre message] est d’essayer de ne pas avoir honte de notre genre et notre identité, même quand les gens nous disent que l’on devrait; ne pas avoir peur au point de se cacher à cause des actions des autres.

Les gens ont essayé de tourner mon genre contre moi dès le début de ma carrière de musicienne. Ça arrive maintenant mais c’est aussi arrivé quand je portais de larges chemises et des jeans, parce que le débat n’est pas vraiment sur ce que porte une femme. Ça ne l’est jamais. C’est sur réclamer la propriété des corps et des discours des femmes. Donc je continuerai à m’habiller comme une Super Nana gothique avec une Big Witch Energy et j’espère que vous allez tous et toutes porter votre propre version de ce concept aussi. Les autres auront juste à faire avec. Mon corps, ma vie, mon choix.

Ce n’est pas la première fois que CHRVCHES ou Lauren Mayberry s’expriment ouvertement sur les réseaux sociaux. Tant que leurs idées auront besoin d’être défendues, il est fort probable que des statuts continueront d’être postés.