La fougue remuante de Luna Bay suscite l’engouement au Supersonic

Invité dans le cadre d’une nouvelle SOB Introducing, le quatuor Luna Bay a relevé le défi de jouer en tête d’affiche sans aucun EP ni album.

C’était sans doute un pari un peu fou et osé que celui de programmer un groupe en tête d’affiche, au Supersonic, avec si peu d’expérience. Luna Bay, c’est une sensation en puissance outre-Manche. Deux jours avant de jouer à Paris, le groupe venait de remplir la prestigieuse Scala de Londres. Et le tout sans avoir sorti un seul EP et encore moins un album. Autant dire que le mot exploit leur va plutôt bien.

Sans soundcheck mais avec professionnalisme

Mais ce samedi soir, à 22h, ils étaient là. Blessé à l’oeil, Connor O’Mara est passé par la case hôpital à Londres, provoquant un retard du groupe. Ce sera donc sans soundcheck, et avec en prime un guitariste malade. Mais les doutes vont vite être effacés, avec Call The Night, l’un des derniers singles du quatuor. Le son est parfait, l’énergie déjà palpable avec un premier rang actif. Celui-ci ne manquera pas de s’exciter sur l’efficace You’ve Got It All.

La promesse d’un show endiablé sera tenue, et ce de haute volée. Luna Bay maîtrise son sujet tel un véritable headliner. De Colours à Silence, en passant par le dernier-né All In, les Londoniens servent une indie rock teintée de pop remuante. Non sans rappeler Two Door Cinema Club ou Circa Waves, allant parfois jusqu’à se rapprocher de Foals (avec la très réussie Smoke and Mirrors).

Mais c’est sur Hometown, single-phare à 3 millions de streams sur Spotify, que Luna Bay déclenche un engouement total, avant de réitérer l’expérience sur Little Amsterdam, et ainsi faire chanter à tue-tête un Supersonic plein à craquer.

Nul doute que les Anglais ont glané des points lors de cette première virée française qui en appelle d’autres. Quelque chose est-il né ce soir entre Bastille et la Gare de Lyon ? L’avenir nous le dira.

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