The Luka State enflamme le 1999 pour leur premier concert parisien

L’histoire de quatre anglais du Nord avec un état d’esprit particulier, The Luka State, qui nous ont montré qu’on avait intérêt à les suivre de très près.

Des débuts parisiens prometteurs

Samedi 18 septembre 2021, Paris, le 1999 : pour leur premier concert parisien, les garçons avaient placé la barre très haut puisque leur concert était complet, après une apparition remarquée dans Taratata il y a quelques mois.

Venus défendre leur premier album, Fall in Fall out, sorti en janvier dernier, ils ont rempli la petite salle de la rue Saint Maur. Le public est là, varié et impatient, un public d’aficionados du rock qui a hâte de découvrir ces quatre nouvelles têtes en live. Quelques anglais avec des bières, des jeunes filles avec le t-shirt du groupe : on a les ingrédients parfait d’un bon concert rock comme on les aime.

The Luka State au 1999

D’abord timide — la distanciation sociale dans la fosse, c’est possible ? —, le public écoute attentivement le chanteur Conrad Ellis entamer le concert avec Feel it, première chanson de l’album. Mais les garçons de The Luka State veulent que ça bouge, et enchaînent titres de l’album, chansons connues seulement des fans de la première heure qui provoquent des cris, comme 30 Minute Break (sortie en 2014) et chansons inédites.

Ils bougent dans tous les sens, Sam Bell, le bassiste, est intenable et sautille sur place, Lewis Pusey, le guitariste, gratte sa guitare avec une puissance de tous les diables et Jake Barnabas, caché derrière sa batterie, donne tout ce qu’il peut. Et le public réagit. Très communicatifs, Conrad et Sam échangent avec le public, parlent français, anglais, nous apprennent les paroles d’une nouvelle chanson.

Petits problèmes techniques et bonnes nouvelles

Jusqu’au moment où, pendant la très énergique Room’s on Fire, Conrad Ellis casse une corde de sa guitare. Oups. Pas grave, les garçons sont préparés, et pendant qu’il part en coulisse régler tout ça, le reste du groupe garde le public en haleine. Présentation du groupe, solos de guitare, de batterie, les garçons sont des pros de la gestion de crise. Puis Conrad revient enfin et continue Room’s on Fire, dont l’énergie a été décuplée par l’attente — on pourrait même croire qu’il l’a fait exprès pour que le public crie encore plus après.

Sur les réseaux sociaux, le groupe avait prévenu : le concert était complet mais il y aurait plein de surprises ce soir. Après plusieurs nouvelles chansons, annonciatrices d’un futur album encore plus rock que le premier que les nombreux confinements leur ont permis de composer — on ressent l’envie de décompresser et de jouer en live Conrad Ellis annonce une nouvelle date française. On aura donc l’occasion de les revoir le 25 janvier prochain à Paris aux Étoiles, le magnifique petit théâtre de la rue du Château d’Eau dans le 10ème arrondissement. Pour les privilégiés qui ont assisté au concert, une affiche avec un QR code permettait d’accéder à une pré-vente exclusive pour être sûrs de ne pas les louper. Les places sont déjà disponibles ici.

The Luka State au 1999

Retour au concert, où les trois garçons partent et laissent Conrad Ellis seul sur scène pour une version acoustique de la magnifique Bold où briquets et flashs de téléphones étaient obligatoires. Les garçons enchaînent les titres, le public bouge dans tous les sens puis, après un rapide rappel, ils reviennent clôturer le spectacle avec l’incroyable Bury Me, qui met Conrad Ellis littéralement au sol. Quid de la distanciation sociale, les pogos étaient de retour, le public s’en donne à coeur joie et ça fait du bien.

The Luka State au 1999

Pour un retour en images sur ce concert, c’est juste .

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