De passage à Paris, James Blake émerveille la Salle Pleyel

Ce lundi 9 mai, l’artiste britannique James Blake était présent à la Salle Pleyel à Paris pour un concert exceptionnel.

A quelques pas des Champs-Elysées, la Salle Pleyel impressionne par sa taille et son raffinement. Sur scène, James Blake et ses deux musiciens sont répartis de façon égale, chacun sur une plateforme. Et pour éviter le placement classique, le chanteur est lui à droite de la scène, coincé entre deux claviers tandis que ses musiciens alternent entre batterie, guitare et boîte à rythmes.

Le chanteur entame la soirée par l’une de ses dernières chansons, Famous Last Words puis Life Round Here. Après ces deux premières chansons, il ose enfin quelques mots avec le public qu’il remercie d’être présent. Il explique qu’il était malade et a encore légèrement mal à la gorge et qu’il risque de toussoter légèrement — ce qu’il fait.

© Laurine Payet

Il joue ensuite Before, qu’il semble faire durer avant de reprendre Feist en jouant The Limit to Your Love. A ce moment, il a quelques problèmes de micro, qui le mettent mal à l’aise mais n’interrompent pas son concert pour autant. Il enchaîne avec CMYK puis Say What You Will. Il commence par expliquer qu’on lui a reproché de ne pas assez faire participer le public, et demande donc à ce que le public participe sur cette chanson, qui reprend avec plaisir le « say what you will » presque angélique.

Alors que ce lundi est particulièrement chaud, la salle l’est d’autant plus, à tel point qu’une personne semble faire un malaise à un moment. La fosse s’agite et James Blake arrête son concert, attendant de savoir si la personne se sent bien et est prise en charge avant de reprendre sa chanson. Il continue et interprète The Death of Love, Mile High et Voyeur dans une version longue qui ravit la salle. Il reprend ensuite A case of You de Joni Mitchell puis vient alors la célèbre Retrograde qui transporte la salle dans un autre univers, les lumières aveuglantes forçant le public à se plonger dans la musique. Il remercie ses musiciens et précise que sans eux rien ne serait possible et qu’ils jouent exclusivement live : « pas d’ordinateur, même si je n’ai rien contre les gens qui utilisent un ordinateur » dit-il avant de tousser, ce qui fait rire la salle.

© Laurine Payet

James Blake aime les reprises et continue avec une chanson de Stevie Wonder qu’il qualifie de « meilleure chanson », Never Dreamed You’d Leave in Summer et joue également feel away, présente sur le projet de slowthai. Entre deux, il interprète Depend on You, une nouvelle chanson qu’il joue pour la première fois et décide même de la recommencer, non content de leur interprétation. Il termine le concert par Friends That Break Your Heart puis The Wilhelm Scream. Pour le rappel, il reprend la magnifique Godspeed de Frank Ocean.

Entre reprises, chansons extraites du nouvel album et sons plus anciens, le concert aura duré presque deux heures — presque un exploit pour un concert aujourd’hui — alternant entre chansons où sa voix nous transporte et sonorités plus techno.

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