14 Août Un anniversaire en grandes pompes pour The Rolling Stones
62′-22′, c’était le thème de la soirée. Pour fêter leurs 60 ans de carrière, The Rolling Stones sont passés par Paris, à l’occasion d’un concert exceptionnel à l’hippodrome de Longchamp.
Il est des concerts dont on a du mal à réaliser si on y a bien assisté ou non. Avec un groupe aussi légendaire que The Rolling Stones, c’est forcément le cas. Car pour y aller, cela demande une certaine patience et organisation : canicule, marche pendant plus d’une heure… Les diverses générations réunies pour cette occasion ont dû faire preuve d’une détermination sans faille pour assister au concert du groupe qui les réunit. Ce samedi 23 juillet 2022, environ 45 000 personnes assistaient au concert parisien des Rolling Stones, au coeur de l’hippodrome de Longchamp, dans le décor légèrement retravaillé pour l’occasion du festival Lollapalooza qui s’y tenait la semaine précédente. Marée de t-shirts Rolling Stones : on ne s’est certainement pas trompé d’endroit.
Un Mick Jagger en grande forme
Après une première partie assurée par l’américain Ayron Jones, The Rolling Stones arrivent sur scène dès 21h30. Et, déjà, l’émotion est palpable : les écrans rendent hommage à Charlie Watts, diffusant des images d’archives du batteur décédé l’été dernier. Le groupe arrive sur scène et entame le concert avec Street Fighting Man. Toujours plein d’énergie, Mick Jagger échange avec le public, parfois en anglais, souvent en français. Il partage son amour pour Paris, raconte leur premier concert à l’Olympia en 1964 — comme on aurait aimé être là ! — et tente même des blagues. Mais blaguer sur la maire de Paris, ça ne fait pas rire tout le monde et il se fait même huer avant de rapidement passer à autre chose. Il reprend Like a Rolling Stone, la chanson de Bob Dylan, que le public reprend avec plaisir.
Un anniversaire réussi
Pendant près de deux heures, le groupe reprend ses tubes : You Can’t Always Get What You Want, Miss You, Paint in Black… Le public est ravi et chante en coeur ces chansons mythiques. Keith Richards prend même le temps de chanter deux chansons, pendant que Mick Jagger s’accorde une petite pause bien méritée pour interpréter You Got the Silver et Happy. Mythique, le groupe semble en harmonie et profiter à fond de ce concert, complices aussi bien sur scène qu’avec le public. Le concert se termine sur Jumpin’ Jack Flash et fait une courte pause avant de revenir pour le rappel et d’interpréter Sympathie For the Devil puis (I Can’t Get No) Satisfaction. Sur le chemin du retour, peu importe le temps de marche, tout le monde a des étoiles plein les yeux
On ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut
Quelques personnes s’osent à la critique : « Keith a raté tous les riffs« , « Ronnie manquait d’énergie« . Forcément, il ne s’agissait pas de reproduire leur premier concert, et c’est sûrement mieux. Si la critique peut sembler facile, on aimerait vous voir sur scène à presque 80 ans ! Mais il y a tout de même quelques problèmes qui méritent d’être soulevés. Et puisque le public des Rolling Stones réunit réellement tout le monde de 7 à 77 ans, il est compliqué de réunir autant de monde sans vraiment de structure autre qu’une énorme fosse et quelques fosses VIP pour celles et ceux qui en avaient les moyens. Une fois dans la fosse, il est compliqué d’en bouger, alors que les écrans semblaient presque petits pour un groupe aussi grand, les toilettes éloignées et l’eau plutôt chère (4 €) pour des familles réunies en une journée aussi chaude. Seul bémol après un concert de légende.
SETLIST
Street Fighting Man
19th Nervous Breakdown
Tumbling Dice
Like a Rolling Stone (Bob Dylan cover)
Out of Time
Wild Horses
You Can’t Always Get What You Want
Living in a Ghost Town
Honky Tonk Women
You Got the Silver (Keith Richards)
Happy (Keith Richards)
Miss You
Midnight Rambler
Paint in Black
Start Me Up
Gimme Shelter
Jumpin’ Jack Flash
Sympathy For the Devil
(I Can’t Get No) Satisfaction
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