Tigercub et Green Lung au Transbo : une griffe à pleins poumons avant Clutch

Retour sur cette soirée en terres lyonnaises.

30 octobre. Nous quittions la communauté métal venue en masse pour Volbeat, Skindred et Bad Wolves au Radiant Bellevue. Mais c’était pour mieux la retrouver en ce samedi 3 décembre, et cette fois-ci au Transbordeur. Une date qui était cochée depuis bien des semaines déjà, notamment pour nos deux représentants que sont Tigercub et Green Lung. En effet, les deux formations ont été invitées par Clutch dans le cadre d’une grande tournée avec 3 dates françaises de prévues.

Nous voici donc arrivés une fois encore dans ce Transbordeur (5ème fois depuis la rentrée !) que nous aimons tant. Le public lyonnais, très scolaire, est venu en bon nombre dès l’ouverture pour Tigercub. Le trio, originaire de Brighton, vient notamment défendre le dernier As Blue As Indigo, second album que nous avons adoré. Jamie, James et Jimi (ça ne s’invente pas) propose un rock qui se démarque des deux autres groupes du soir, celui bien britannique comme on l’aime.

La partition est connue sur le bout des doigts, et la salle est plutôt réceptive. Il est toujours difficile d’être une première partie, mais en étant honnête il est bien rare d’en avoir une de cette qualité. Les titres déjà si géniaux en studio le sont encore plus sur scène. Il est indéniable que les britanniques vont continuer à grandir, tant ils ont ce petit quelque chose en plus. Après une superbe fin de set composée de The Perfume of Decay, Stop Beating on My Heart et Beauty, c’est au tour de…

Green Lung ! Alors que Tom Templar faisait les cent pas dans les backstages, voici que les quatre autres membres (Matt, Scott, John et Joseph) investissent la scène. On se rapproche alors beaucoup plus du style de la tête d’affiche du soir, et forcément le public est plus réceptif. Ca n’est pas certes forcément notre cas, plus attachés au style des prédécesseurs, mais les londoniens parviennent à nous faire entrer dans leur univers et on se laisse finalement prêter au jeu !

Avec deux albums au compteur, le quintet maîtrise plus que bien son sujet et met une bonne ambiance au sein de l’enceinte villeurbannaise. On citera notamment les titres Let The Devil In, Old Gods ou encore Woodland Rites qui devraient encore et encore voir ses auditeurs s’agrandir. Accordons enfin une mention spéciale à John Wright, derrière ses claviers, qui permet d’apporter une touche d’originalité à ce rock « psychédélique » et donc forcément de se démarquer.

La scène est alors toute chaude pour Clutch, qui n’a plus qu’à déverser son hard rock dans les enceintes du Transbordeur. Présentant son dernier bébé Sunrise on Slaughter Beach (le quatorzième, oui oui !), la formation retrouve cette salle pour la troisième fois (2013, 2019… jamais deux sans trois !) 21 titres plus tard, dont le bien connu Electric Worry, le public ressort conquis et souriant, ravi de ce plateau composé de 3 groupes qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes.

Prochaine date au Transbordeur : The Kooks le 31 janvier !

Toutes les photos, de Tigercub, ont été prises au Supersonic en 2017 par Emma-Jane Browne.

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