Peter Doherty et Frédéric Lo en harmonie à la salle Pleyel

Après un Trianon complet en mai dernier, Peter Doherty et son nouvel acolyte français Frédéric Lo ont vu plus grand, en investissant cette fois-ci la prestigieuse salle Pleyel. Une synergie impeccable et un Peter en pleine forme au programme !

Ce samedi 10 décembre, c’est à Paris que le duo Lo/Doherty et leurs musiciennes ont posé leur valises pour le dernier concert français de leur tournée 2022. Leur arrivée sur scène, prévue à 21h30, est remise en question : si l’Angleterre gagne le match, on se demande si la ponctualité sera de mise… Mais nous avons été mauvaises langues et tout le monde est arrivé pile à l’heure (toujours accompagnés de deux chiens, comme à l’accoutumée).

Le chanteur a l’air très en forme, ce qui fait toujours plaisir à voir quand on sait qu’il revient de loin. L’alchimie entre eux est bonne, même si le public n’est pas toujours très énergique. La première partie du set, qui comporte toute la setlist du dernier album, s’enchaîne de manière fluide avec un agréable mélange de guitares, de claviers et de violon qui font tout le charme de leurs compositions.

La fosse se réveille lorsque les premières notes de You Can’t Keep It From Me Forever se font entendre, et on entend enfin chanter dans la foule. Au bout d’un moment, Peter nous demande où en est ce fameux match qui oppose notre pays au sien. Le verdict est sans appel : la victoire est pour nous ! Il plaisante : « Fuck ! Okay I’m leaving » en riant. Un peu plus tard, un fan fera même passer sur scène un maillot de l’équipe de France, qui nous donnera droit à un poétique « Wow le Coq Sportif ! Sacrebleu motherfucker ».

Le concert se conclut en beauté avec un rappel audacieux : une reprise des Smiths (les Dupont comme dirait Frédéric), celle d’Un obscur objet du désir par Frédéric Lo ainsi qu’un hommage au regretté Daniel Darc avec l’adaptation anglaise d’Inutile et hors d’usage. Enfin, le retour de deux compositions du premier projet solo de Peter Doherty, Grace/Wastelands, que l’on ne voyait plus depuis un bout de temps dans les setlist : Arcady et Salome.

Alors, ce concert ? Un moment agréable qui semblait être un plaisir partagé tant pour le groupe que pour le public, même si on pourrait peut-être regretter sa durée (un peu moins d’une heure trente). Néanmoins la magie opère toujours, et on est toujours aussi heureux de voir Peter dans son monde au milieu de ses animaux et aux côtés de sa femme Katia (dont il nous a d’ailleurs annoncé la grossesse !) Bref, un sincère temps d’amusement et de douceur.

Un grand merci à Vincent Lévy (@20100levy) pour ses photos !

Setlist

Rock & Roll Alchemy
The Epidemiologist
You Can’t Keep It From Me Forever
Yes I Wear a Mask
The Fantasy Life of Poetry & Crime
The Monster
Invictus
The Glassblower
Keeping Me on File
Abe Wassenstein
Far From the Madding Crowd


Half a Person
Inutile et hors d’usage
Cet obscur objet du désir
Arcady
Salome

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