On a fêté la sortie du nouvel album de You Me At Six au Trabendo

Onze jours après la sortie de Truth Decay, le groupe attendu au tournant You Me At Six s’est produit au Trabendo de la capitale parisienne, bien entouré.

Une première partie nommée Yours Truly

19h20. Lorsqu’on pénètre dans la salle du Parc de la Villette on croit entendre Hayley Williams de Paramore. Le groupe de pop-punk tout droit arrivé d’Australie donne le la et se déchaine sur scène avec une chanteuse dont l’énergie est très contagieuse dans l’assemblée. Formée à Sydney en 2016, la formation a déjà sorti deux albums : Self Care en 2020 et is this what i look like? en 2022.
La première partie touche à sa fin avec High Hopes qu’on vous somme d’aller écouter dès à présent.

Deuxième mise en bouche et pas des moindres… The Hunna

Après une transition à base de Mr. Brightside qui met les britanniques présent·es dans la salle en émoi, une deuxième formation non méconnue de Sound of Brit pose ses valises sur la scène du Trabendo. Le public est à fond et chantonne plusieurs des titres du groupe de rock anglais. Le chanteur et guitariste Ryan Potter est plus qu’en forme et interprète leur tube She’s Casual accompagné de lumières qui apportent (enfin) une plus-value au show. Celui-ci nous explique qu’en bon touriste il est allé voir la Tour Eiffel avec le reste du groupe, et qu’il a mangé une crêpe savoureuse. Faute de temps, ils n’ont pas pu voir le vrai Paris mais on ne leur en veux pas. The Hunna sont des fans de You Me At Six de la première heure et qui un beau jour les ont attendus après un concert pour leur dire : « hello, nous faisons de la musique, auriez-vous quelques adresses à nous conseiller ? » Quelques millions de streams et quatre albums studio plus tard, le groupe n’a pas à rougir de son succès.

21h30 : YOU ME AT SIX

La batterie de Deep Cuts, morceau très réussi du dernier album tout frais Truth Decay retentit, les musiciens arrivent au compte-goutte, et Josh Franceschi ferme la marche le premier couplet et sa référence à Matrix. C’est parti.

Yeah, it’s true, I don’t know how it feels
But tell me, did you take the red or blue pill?

Le groupe enchaîne les morceaux décidément faits pour le live avec beaucoup d’extraits du dernier albums. Ils annoncent ensuite une part 2 faite pour les « gens énervés qui veulent se déchaîner » comme le dit le chanteur. Si Rou Reynolds (Enter Shikari) ne sera pas de la partie, Josh va tenter de se rapprocher de lui vocalement vers la fin de No Future? Yeah Right, pour une performance réussie.
Le show a une durée raisonnable et les temps forts de communion avec le public se feront sur God Bless the 90s Kids (il va essayer de nous apprendre les paroles, ce que nous foirerons au début), mais aussi sur Take on the World où les téléphones allumés du public participeront à la petite séquence émotion de la soirée. C’est un Josh en forme et en place qui délivre la discographie de You Me At Six, sans oublier ses acolytes dont le bassiste Matt Barnes situé au centre de la scène et donc mis en valeur, ainsi que Max Helyer guitariste au talent et au sourire constants. Malgré des transitions parfois silencieuses et étranges, le show est une véritable réussite et nous rappelle que finalement, tout ce qu’on demande c’est une bonne ambiance, de la communication et un rappel fort.
Clap de fin avec Beautiful Way, issu de l’album SUCKAPUNCH de 2021. Un très bon choix pour clôturer la soirée : progressif, entrainant (malgré un Josh légitimement plus fatigué qu’au début vocalement), laissant le public crier le refrain.

So tell me what do you mean
When you say that we’re not okay
We’re fucked up in a beautiful way
We’re fucked up in a beautiful way

Toutes les photos de la soirée sont à découvrir ici.

SETLIST

Part 1

Deep Cuts

Fresh Start Fever

Straight to My Head

heartLESS

Part 2

Bite My Tongue

What’s It Like

No Future? Yeah Right (sans Rou Reynolds)

Give

Stay With Me

Mixed Emotions (I Didn’t Know How to Tell You What I Was Going Through)

God Bless the 90s Kids

Take On the World

Encore

SUCKAPUNCH

Underdog

Reckless

Beautiful Way

À lire aussi :

L’interview de You Me At Six.

La review de l’album Truth Decay.

No Comments

Post A Comment