18 Mai Richie Hawtin enrichit le début des Nuits Sonores

Retour sur la première nuit.

Un événement incontournable pour les passionnés de musique électronique. Ce mercredi 17 mai, les Nuits Sonores ouvraient ses portes pour une édition événement. Notre week-end marathon débute avec une night, aux Usines Fagor.

Après une entrée plus que fluide, nous découvrons la scène qui est désormais seule. A l’extérieur, la grande esplanade accueille foodtrucks et toilettes. Une seconde halle a été ouverte pour y ouvrir un second bar, permettant une attente assez courte. Il y a de la place qu’importe l’endroit, et ce même dans la halle principale. Seul bémol : l’absence de point d’eau (celle des toilettes n’étant pas potable) obligeant de faire la queue et de payer de l’eau en bouteille pour boire…

Le premier grand événement est le passage de Moderat, qui souffrira d’un son difficile. L’ambiance est tout de même présente, le show visuel au rendez-vous, et les tubes s’enchaînent. Était-ce un choix judicieux de cette programmation sur une night ? Le set était très similaire à celui vu à Marsatac en juin dernier et ne paraissait pas tailler pour le public du soir, même si bon nombre ont sorti les téléphones sur le choix logique A New Error (merci Xavier) comme closing.

Mais bref, les allemands ne nous intéressent pas bien chez Sound of Brit. On sera plus attentifs au set de Clark, le britannique aux 10 albums en 20 ans. Mais le pensionnaire de Wrap Records ne parviendra pas à conquérir les cœurs rassemblés dans la halle qui n’attendent qu’une seule et unique personne : Richie Hawtin. Une icône aux histoires d’amour internationales : le Royaume-Uni où il est né, le Canada où il a grandi, les Etats-Unis et surtout Detroit où il s’est dévoilé.

Le pionnier de la techno, au son minimal, parvient aisément une fois encore à nous faire danser. 4 ans après son dernier passage aux Nuits Sonores, le natif de Banbury est l’artiste idéal pour clôturer cette première night, avec un set allant de 3h à 5h. Les lumières sont plus pertinentes (et sont dispersées dans toute la halle), le son plutôt bon si on se rapproche de la crash, et l’ambiance est bon enfant. On entre facilement dans le set et on a du mal à le quitter, comme toujours.

Prochains rendez-vous pour Sound of Brit : jeudi au H7 avec Haai, et samedi en day à La Sucrière pour Channel One. See you there!