31 Mai Tigercub – The Perfume of Decay
Un troisième album très attendu.
Nous avions quitté Tigercub avec As Blue As Indigo, qui avait reçu la belle note de 7/10. Un album défendu en live, notamment à Lyon où ils ont fait forte impression. En ces derniers instants du printemps, une nouvelle page s’ouvre pour la formation originaire de Brighton : découvrons The Perfume of Decay.
Le trio, composé de Jamie Hall, Jimi Wheelwright et James Alexander Allix nous offre 12 nouveaux titres, sous la casquette du label Loosgroove Records co-fondé par un certain Stone Gossard (Pearl Jam, évidemment). Tout est parti d’un dialogue d’un film, où cette notion de Parfum de la Décrépitude a émané : des ressemblances avec Edgar Allan Poe et l’ère victorienne sont perçus, et tout un parallèle avec le trio.
Disque sombre, nocturne, et surtout expérimental, cette nouvelle livraison a été auto-produite notamment par la tête pensante Hall, qui admet des sessions d’enregistrement uniquement une fois la nuit tombée. De plus, les tournées, les voyages, la découverte de toute l’étendue du monde se reflètent dans ces nouvelles compositions. Chopin et John Bonham furent d’ailleurs sources d’inspiration en écriture.
En parlant de songwriting, il faut dire que Tigercub est plus qu’intéressant, en voici la preuve par quelques extraits : « I had given my heart and my soul in the spirit of letting it be over » (j’avais donné mon cœur et mon âme dans l’esprit d’en finir ) ou bien « There’s a weight of the truth pulling me back to you » (il y a un poids de la vérité qui me ramène à toi) pour respectivement Show Me My Maker ainsi que Swoon.
Pour ce qui est des instruments, Wheelwright et Allix ne font pas les choses à moitié, ayant notamment branché la fameuse Gibson Les Paul pour les sessions d’enregistrement. Après une introduction digne des heures les plus sombres de Nine Inch Nails, le premier single éponyme déjà écouté maintes et maintes fois The Perfume of Decay surgit pour nous offrir un amuse-bouche d’une qualité succulente.
Show Me My Maker prend alors le relais avec brio, ce qui apportera de l’étonnement à l’écoute de Play My Favourite Song qui lui a été préféré comme single. Swoon va alors déranger, rappelant les guitares des premiers pas de Muse. Il faut dire qu’à l’écoute, les clins d’œil voulus ou non semble nombreux : Weezer, Foo Fighters, Royal Blood (Brighton Forever)… La suite sera alors moins accrocheuse, jusqu’à…
…It Hurts When You’re Around. Une merveille de construction pour un final en fanfare. La fin de l’écoute sera en effet plus alléchante, avec juste après Until I Forget et Shadowgraph. La conclusion sera donnée par l’étrange Help Me I’m Dreaming, refermant un disque ultra sombre et qui fait du pied à la scène metal. Avec cet album, Tigercub confirme une fois encore et trouvera aisément son public.
TRACKLIST :
Dirge
The Perfume of Decay
Show Me My Maker
Play My Favourite Song
Swoon
The Dark Below
You’re My Dopamine
We’re a Long Time Gone
It Hurts When You’re Around
Until I Forget
Shadowgraph
Help Me I’m Dreaming
La note du rédacteur : 8/10
Ses morceaux favoris : The Perfume of Decay, Show Me My Maker, It Hurs When You’re Around
Les autres notes :
Augustin : 4,5/10. Un album qui démarre bien malgré de fortes ressemblances avec d’autres artistes. La suite s’effrite totalement et bien en deçà de leur excellent second album.
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