Après le Stade de France, Depeche Mode conquit l’Accor Arena

On y était, et on vous raconte.

Dans le cadre d’une tournée européenne, Depeche Mode était présent les 3 et 5 mars à l’Accor Arena de Paris. Nous avons assisté à la première soirée, où Suzie Stapleton, artiste australienne, assurait la première partie. On vous conseille d’écouter le titre éponyme de son premier album studio We Are The Plague, dont la voix rappelle Patti Smith.

Lever de rideau à 20h50 pour (comme au Stade de France) dévoiler le « M » de Memento Mori, leur dernier album, dont la review est accessible juste ici. Légère différence avec le Stade, le groupe est présent dès le début de l’intro ce que nous avons préféré. Leur présence dans la presque pénombre est d’autant plus euphorisante pour les spectateurs qui ne tiennent déjà plus depuis 20h30 !

Attention, avis subjectif : on a préféré ce show en salle et on vous dit pourquoi. Ce n’est pas comparable nous direz-vous ? Un petit peu tout de même. Sans parler du son davantage intense, nous avons pu, dans le noir de la salle, apprécier les lumières à leur juste valeur, contrairement à l’extérieur. Celles-ci semblent progressives chronologiquement à travers le show, en partant des visuels de Memento Mori et son noir/blanc/rouge, pour aller de plus en plus vers les lumières flashy années 1980, avec notamment I Just Can’t Get Enough.

Le groupe nous propose un show magistral et émouvant de plus de deux heures où les albums les plus représentés sont Memento Mori (2023) et Songs of Faith and Devotion (1993). Un de ses titres, I Feel You, sera d’ailleurs l’un des temps forts de la soirée, avec la gestuelle unique de notre cher Dave Gahan. Ce que nous ferions uniquement seul dans notre chambre, lui le fait devant plus de 20 000 personnes, avec classe.

Si on devait sélectionner quelques autres temps forts du show, on pourrait citer la très belle intro de Precious au piano, qui change de la version studio à laquelle on est habitués. Mention spéciale au batteur sur ce morceau, dont c’était l’anniversaire ce soir-là ! Dave en profite pour lui souhaiter en chantant, à côté d’un Martin Gore qui n’a pas cessé de sourire.

Ce dernier nous proposera deux titres en piano-voix : Strangelove et Somebody. Deux morceaux qui amènent un peu de douceur et de nostalgie, puisqu’ils sont issus d’albums des année 1980. Dave reprend ensuite le devant de la scène, après avoir qualifié la voix de Martin d’angélique.

On maintient ce qu’on a dit après le Stade, Ghosts Again est sûrement un des meilleurs titres de Memento Mori à jouer en live. Le clip en noir et blanc est diffusé à l’arrière, et le temps de quelques minutes on est plongés dans un ciné-concert.

Le show approche dangereusement de sa fin, sans bien-sûr oublier de rendre hommage à Andrew Fletcher, décédé en mai 2022 à l’âge de 60 ans.

Le set se termine avec un Enjoy The Silence dont le riff reconnaissable entre mille provoque toujours le même effet dans la foule. Le groupe joue les prolongations sur ce titre avec une partie non présente sur la version studio, et Dave quitte la scène en scandant la phrase appropriée : « enjoy the silence ».

Le quatuor revient pour nous interpréter 4 chansons : tout d’abord une calme avec Condemnation en acoustique. La belle complicité entre Martin et Dave se fait sentir.

S’en suit le trio de la mort avec Just Can’t Get Enough, Never Let Me Down Again et Personal Jesus.

Un lancer de baguettes de la part du batteur plus tard, le groupe quitte la scène et on reste plantés là quelques secondes pour se remettre de ce qu’il vient de se passer. 

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© Laurine Payet

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