Yard Act fit son numéro au Club Transbo

Retour sur cette soirée du 12 avril.

Afin de présenter son deuxième effort plus que réussi Where’s My Utopia?, les Yard Act proposaient quatre dates en France : Nantes, Paris, Bordeaux et Lyon (Villeurbanne, on chipote). Nous étions à Nantes (par ici le report) et à Paris (le report arrive !), et bien sûr dans le Rhône pour la dernière date dans l’Hexagone. Le Transbordeur a été logiquement choisi pour cet événement, salle que nous aimons tant et que l’on avait quittée le sourire aux lèvres le 24 mars dernier pour Shake Shake Go. En fut-il tout autant en ce vendredi ?

A cette question, on répondra tout d’abord en s’appuyant sur l’ouverture plus que réussie de Murkage Dave. Seul sur scène, le Londonien propose une pop mêlant britpop et R&B étonnante et percutante. Il faut dire que son CV parle pour lui, que ce soit au niveau des collaborations (Caroline Polacheck, Mike Skinner, Skepta, Nekfeu) comme des soutiens (Pharrell Williams, Young Fathers, Iggy Pop). Voix, instrus, interprétation ; tout est réuni pour réussir l’opération séduction, que l’on prolongera dans nos playlists.

Voici alors venir les Yard Act, partis pour un set d’1h15 environ. Les hostilités s’ouvrent sur le premier titre de l’album présenté, An Illusion : un superbe clin d’œil plus qu’appréciable. Dès les premières minutes, on se réjouit d’un son bien calibré, de musiciens parfaitement accordés entre eux et d’un frontman, James Smith, qui maîtrise aisément ses parties vocales si propres à la formation tout en débordant d’énergie. Vivre des textes si lourds de sens tout en haranguant les foules n’est pas chose aisée, c’est certain !

Il faut dire que ses compères que sont Ryan Needham, Sam Shipstone et Jay Russell proposent une parfaite partition, le mettant dans les meilleures conditions. Côté setlist, le dernier album est en effet plus que représenté, avec notamment les tubes We Make Hits, Dream Job, ou encore A Vineyard for the North. Bien évidemment, The Overload sera aussi de la partie avec Payday, Dead Horse, 100% Endurance… Sans oublier la roue de la fortune, tournée par un fan monté sur scène, et offrant la peu connue Peanuts.

Il faut dire que la relation entre les fans et les originaires de Leeds est bon enfant, teintée d’humour. Les échanges sont nombreux et les remerciements chaleureux, et le public répond présent : les pogos n’ont pas mis bien longtemps à survenir. Le Club Transbo, complet juste avant le jour J, sera forcément trop petit et laissera place à la grande salle pour la prochaine fois, c’est certain ! L’ascension de Yard Act n’est pas prête de s’arrêter, et on ne peut que mettre de grands espoirs sur cette formation déconcertante.

Prochain rendez-vous au Transbordeur : Declan McKenna le vendredi 29 avril ! Plus d’infos par ici !

Toutes les photos ont été prises sur la date parisienne de cette même tournée.

No Comments

Post A Comment