Simple Minds bien loin de la simplicité d’esprit à Fourvière

Retour sur la soirée du 10 juillet.

Il s’agissait sans aucun doute d’une des grandes soirées de cette édition 2024 des Nuits de Fourvière. Après la reine PJ Harvey ou encore la bombe IDLES, nous revoici donc forcément retour dans ce superbe festival une troisième fois pour cette saison ! Bien évidemment, la soirée est complète, et pour l’occasion l’amphithéâtre accueille Arte Concerts pour une captation dans un lieu unique. Le coup d’envoi est donné à 21h30, sans première partie malheureusement, et le public lyonnais est déjà au rendez-vous dès 20h.

Et ce soir spécial ne cesse de nous surprendre : on évoque en effet une fin de concert pour… 23h50 ! Cela s’explique notamment par une setlist rallongée pour l’occasion, avec une entracte. En première partie, on retrouva en effet après l’introduction Waterfront le mythique album New Gold Dream… joué dans son intégralité ! Une décision bien rare de nos jours que l’on ne peut que saluer, tant le format album perd en vitesse ces dernières années. Et autant dire que ce choix est salué par le public. Quelle ambiance !

On ne vous apprendra pas que la galette de 1982 est tout simplement gorgée de tubes : Someone Somewhere in Summertime, Promised You A Miracle, Glittering Prize… On est plongé au coeur de ces si belles années de la musique, avec un sublime solo de batterie de Cherisse Osei ! Côté formation, les éternels Jim Kerr et Charlie Burchill sont encore et toujours là (depuis 1977 !) et sont aussi accompagnés de Ged Grimes, Sarah Brown, Gordy Goudie et Erik Ljunggren. En bref, que de musiciens de qualité.

Et nous ne pouvons que vous assurer que nous n’exagérons pas sur ce point : tous les artistes face à nous ont un très gros niveau, et connaissent leurs partitions sur le bout des doigts. Burchill est tout simplement monstrueux avec ses guitares, et que dire du grand Kerr qui est un véritable frontman et ce qu’importe toutes les années qui sont passées ! Une voix unique, un dynamisme incessant, et de nombreuses interactions qui vont forcément conquérir le cadre unique dans lequel nous sommes ce soir.

Une fois l’entracte passée, place au Best Of. Et il va falloir s’accrocher. Book of Brillant Things, Sanctify Yourself, Belfast Child… Même Mandela Day, peu jouée habituellement, sera de la partie ! Et que dire du final Don’t You (Forget About Me) / Alive and Kicking, un grand moment de magie comme on en fait peu. Le son et les lumières sont comme d’habitude irréprochables aux Nuits de Fourvière, le moment est suspendu, et on ressort de cette soirée unique avec le sourire jusqu’aux oreilles. A l’année prochaine !

Pour prolonger votre lecture, notre interview avec Simple Minds ci-dessous :

Retrouvez toutes les photos par ici.

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