19 Sep The Waeve – City Lights
Plus d’un an après la sortie de leur premier album, The Waeve nous partage un second effort. Un opus qui marque déjà un nouveau chapitre dans leur carrière avec un son plus développé.
L’an dernier, The Waeve avait obtenu la note de 7/10 dans nos critiques. Et pour cause, le duo Graham Coxon et Rose Elinor Dougall avait réussi à nous proposer un univers jusqu’alors inédit. On y retrouvait une tracklist cohérente, des instruments assez rares comme le saxophone et surtout la sublime voix de Rose Elinor Dougall qui était très mise en avant. Un univers difficilement accessible mais qui proposait une véritable ambiance cinématographique.
Pour City Lights, nos attentes étaient donc assez hautes. Mais dès le premier titre éponyme, la surprise était au rendez-vous. On se retrouve plongé dans un univers entre disco et art rock. C’est catchy, entêtant et c’est un excellent single. On y retrouve toujours le saxophone et les harmonies vocales du duo, mais cette fois c’est accessible à tous et ce dès la première écoute.
Tout au long de City Lights, le duo passe habilement d’un style à l’autre. C’est fluide, c’est audacieux, et surtout c’est incroyablement bien exécuté. Sur You Saw, par exemple, Rose Elinor Dougall prend les commandes avec une douceur nostalgique qui se marie parfaitement à la guitare de Graham Coxon. C’est un morceau à la fois intime et grandiose. Puis vient Moth to the Flame, qui nous embarque sur des rythmes presque dansants, avant que Broken Boys ne nous plonge dans une énergie punk brute qui ajoute une belle dose d’intensité à l’ensemble.
Mais attention, il n’y a pas que de l’agitation sur cet album. Des moments plus posés comme I Belong To et Simple Days apportent une respiration bienvenue. Ces morceaux empruntent davantage au folk, tout en y intégrant des éléments électroniques subtils. Et quand Rose Elinor Dougall chante sur Girl of the Endless Night, on est totalement envoûté. C’est cinématographique, avec des couches d’instruments qui se superposent et créent une ambiance presque magique. Ces morceaux mettent en avant la force de The Waeve : leur capacité à fusionner des éléments musicaux divers pour offrir une expérience cohérente, bien que toujours imprévisible.
Un des moments forts de City Lights, c’est Song for Eliza May. Il s’agit d’une ballade folk dédiée à la fille de Graham Coxon et Rose Elinor Dougall. C’est un morceau aussi tendre que puissant, avec un solo de guitare de Coxon qui fait mouche. C’est beau, c’est sincère, et c’est un des titres qui montre à quel point ce duo sait manier les émotions à travers leur musique.
Enfin, Sunrise clôture l’album de manière épique. C’est une chanson qui parle d’amour, de désir, et de cette quête de lumière, tout en étant portée par une instrumentation qui oscille entre douceur et éclat. La parfaite conclusion pour un album aussi riche en sensations.
City Lights est un album qui ne cesse de surprendre. Avec ce deuxième effort, The Waeve ont réussi à créer quelque chose d’audacieux, d’intense, et d’infiniment captivant. Si vous aimez les albums qui vous prennent aux tripes et qui vous emmènent dans des directions inattendues, alors City Lights est fait pour vous.
Tracklist :
City Lights
You Saw
Moth To The Flame
I Belong To
Simple Days
Broken Boys
Song For Eliza May
Druantia
Girl Of The Endless Night
Sunrise
La note de la rédactrice : 8/10
Ses titres préférés : City Lights, You Saw, Broken Boys
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