Les artistes britanniques réagissent à l’élection de Boris Johnson

Si en 2015 Boris Johnson confiait avoir, selon lui, « plus de chance d’être réincarné en olive que de devenir Premier Ministre« , il semblerait avoir manqué de clairvoyance.

L’ancien Maire de Londres, devenu Ministre des Affaires Etrangères sous le gouvernement de Theresa May, a en effet été élu à la tête du Parti Conservateur britannique, faisant de lui le nouveau Premier Ministre du Royaume-Uni après la démission de sa prédécesseure. Un « do or die » promis par l’homme politique, arguant notamment une sortie dure de l’Union européenne d’ici le 31 octobre, quitte à ce qu’aucun accord ne soit possible. Si la musique Uprising de Muse aurait été jouée par les manifestants aux abords du Parlement britannique, les artistes britanniques n’ont eux-aussi pas manqué l’occasion de critiquer la politique du Premier Ministre natif de New York. .

C’est le message de Thom Yorke qui aura sans doute fait le plus parler de lui, partageant une lettre adressée par l’ancien tuteur à l’Université de l’homme politique à son père.

Le rappeur Slowthai, popularisé par son album Nothing Great About Britain, n’a pas non plus manqué l’occasion de charger le Premier Ministre britannique, le comparant à « une version inférieure de Trump« .

Un peu plus tôt en juillet, Johnny Marr avait publié sur twitter qu’il valait mieux arrêter de considérer l’homme politique comme un personnage comique.

Tim Burgess, chanteur du groupe The Charlatans, a décidé de prendre l’événement avec humour, arguant que ses prédictions données quatre ans auparavant étaient justes. Avant de partager une photographie de Boris Johnson prise alors qu’il était maire de Londres.

A contrario, UK Music appelle Johnson à soutenir l’industrie musicale. Cette organisation a pour rôle de représenter les intérêts de celle-ci. L’ombre du Brexit menace selon elle la musique britannique. Son PDG, Michael Dugher, a rappelé le bon travail de l’ancien maire de Londres, et espère une amélioration de l’éducation musicale dans les écoles du pays. Les droits d’auteur ont également été énoncés, le géant Google étant une des principales menaces. Une directive sur les droits d’auteur pour combler ces manques devrait voir le jour, mais en cas de Brexit sans accord celle-ci risque de ne pas être promulguée, ce qui inquiète Dugher.

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