Sad Boys Club – Four Shades of the Transitional Phase (EP)

A la croisée des genres entre Bloc Party et The Cure, Sad Boys Club s’annonce comme l’une des plus promesses de 2020. Preuve en est avec cet EP.

Ayant grandi dans l’ombre et avec la bénédiction de Bombay Bicycle Club, Sad Boys Club est l’une des sensations de la scène indie. On leur trouve des similarités avec Bloc Party, Panic At The Disco, The Cure ou encore The 1975. Improbable programme non ? Et pourtant, à écouter Sad Boys Club et plus particulièrement leur dernier EP, on comprend mieux pourquoi.

Four Shades of the Transitional Phase commence avec Dead Fridays, une petite bombe qui contient tous les ingrédients de l’hymne indie en puissance. La voix de Jacob Wheldon fait écho au timbre de Robert Smith, avec l’énergie de Kele Okereke. Un détonant mélange que l’on retrouve sur Swoon mais aussi Kukachu et son entêtant refrain.

Rajoutez à cette voix centrale, des mélodies indie rock et alternatives, baignées d’influences new wave et alt-pop. C’est là que la comparaison avec Panic At The Disco ou les 1975 peut se faire, avec 666. Mais n’allez pas croire que ce club des garçons tristes est un habile patchwork visant à rassembler des styles différents. L’ouvrage est bien impeccable, le son totalement maîtrisé, les rythmiques rock saillantes et l’énergie chaleureuse plus que palpable.

Quatre petites bombes pour un EP complet et réussi qui vient clore en beauté 2019. Pour mieux annoncer qu’il faudra surveiller de très près ce quatuor londonien en 2020. D’ailleurs, bonne nouvelle pour les curieux, ils seront au Supersonic le 28 janvier prochain aux côtés de Gender Roles. Vous êtes prévenus.

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