The Blinders – Fantasies of A Stay At Home Psychopath

La période estivale n’est pas toujours propice à l’émergence d’albums de qualité mais les Blinders viennent nous prouver le contraire avec leur second opus, véritable uppercut…

For forty days and forty nights I’ve let you see my scars

Dès les premières minutes du morceau d’ouverture Something Wicked This Way Comes, l’atmosphère se fait âprement captivante. Les guitares sont saturées, la voix éraillée et farouche et la mélodie imparable, bref le ton est donné!

Le résultat final est précis, net et affûté: 11 titres tous plus brûlants les uns que les autres. Le trio mancunien parvient à conjurer la présence lancinante d’Iggy Pop (Forty Days And Forty Nights, Mule Track), le charisme vénéneux de Nick Cave (I Want Gold, Rage At The Dying Of The Light) ou encore les harmonies suintantes des Amazing Snakeheads (Lunatic (With A Loaded Gun)). Si des groupes plus récents tels que Cabbage avaient d’ores et déjà titillé ces références, The Blinders réussissent à le faire avec une maîtrise assez folle. Et si la formation n’est pas sans évoquer ses frères fictionnels de Birmingham, on verrait totalement sa musique épouser les images brumeuses de « Peaky Blinders ».

A lunatic with a loaded gun

Là où la formule aurait pu tourner au vinaigre de par son caractère répétitif, les lascars décident non seulement d’user de lignes de basses malicieuses (Black Glass notamment) mais également de poser un Interlude (très John Cooper Clarke) qui confère à l’album une dynamique singulière. Mention spéciale aussi pour la ballade finale In This Decade aux accents dylaniens qui conclut divinement l’aventure musicale que sont ces Fantasies of A Stay at Home Psycopath.

Tracklist:

  • Something Wicked This Way Comes
  • Forty Days and Forty Nights
  • Lunatic (With a Loaded Gun)
  • Circle Song
  • I Want Gold
  • Interlude
  • Mule Track
  • Rage At The Dying Of The Light
  • From Nothing To Abundance
  • Black Glass
  • In This Decade

LA NOTE: 9/10

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