Les Wombats ont électrifié la Machine du Moulin Rouge

Le trio anglais était de retour ce vendredi 29 avril pour la première date de sa tournée hors Grande-Bretagne, et l’ambiance était au rendez-vous.

La salle était malheureusement peu remplie lors de la première partie, la faute à une mauvaise communication qui faisait croire que la première partie débuterait à 20h, et non à 19h comme ce fut le cas en réalité. Pourtant, Vistas méritait toute notre attention. Les écossais ont assuré un très bon set d’une dizaine de morceaux énergiques et efficaces, qui ont su captiver l’attention de la salle et faire monter l’ambiance. Une bonne partie de la foule scandait d’ailleurs les paroles des titres les plus connus comme Calm ou encore Retrospect.

L’ambiance n’est pas retombée pendant le changement de matériel entre les deux parties, puisque le public chantait à vive voix les morceaux diffusés à fond sur les enceintes, allant de Common People à I Bet You Look Good On The Dancefloor en passant par Mr. Brightside. Une bonne partie de la front row et des premiers rangs était constituée d’anglophones qui suivaient visiblement la tournée depuis l’Angleterre.

Après plusieurs minutes d’acclamations, le groupe démarre sur les chapeaux de roue en enchaînant deux sons de leur dernier album : Flip Me Upside Down et This Car Drives All by Itself. Daniel, le batteur, interagit avec le public en lisant avec un français approximatif des phrases made in Google Traduction tandis que Murph échange une guitare verte affublée d’un petit panda qui dit « hello » avec une autre fleurie et tout aussi colorée. Si la scénographie est assez basique, c’est l’énergie du groupe qui fait tout : ils ont l’air de réellement prendre plaisir, et ça se voit.

Le riff de Moving to New York débute, et toute la fosse se met en mouvement, juste avant d’entonner les couplets de Cheetah Tongue. L’un des plus gros points forts du concert est sans doute la setlist, relativement longue (21 titres) mais surtout variée et bien équilibrée entre les cinq albums ; les transitions se font bien et tout le monde est content.

L’ambiance ne faiblit pas et plusieurs temps fort marquent le live : un wombat géant avec un saxophone qui débarque sur scène pendant Kill the Director, le groupe tente de traduire tant bien que mal ses interactions avec nous ou encore Matthew qui nous annonce son « moment James Blunt » juste avant de nous jouer la version acoustique de Lethal Combination sous un éclairage blanc très théâtral. Greek Tragedy et Tokyo (Wolves & Vampires) mettent tout le monde d’accord ; on entend même un groupe de fille en fosse dire que ça leur rappelle leurs années lycée et qu’elles « ont l’impression de refaire une crise d’ado ».

Pour bien conclure, le pogo atteint l’intégralité du la salle pendant la (évidemment) très attendue Let’s Dance to Joy Division tandis que ce ne sont cette fois-ci pas un mais bien cinq wombats qui montent sur scène pour faire l’animation. Le set se termine avec une très chouette version de Turn, qui nous permet de souffler un peu. Les lumières se rallument, et on ressort de ce concert en ayant eu très chaud mais avec le sentiment d’avoir passé un très chouette moment avec le groupe et le reste de la foule.

Setlist :

  1. Flip Me Upside Down
  2. This Car Drives All by Itself
  3. Moving to New York
  4. Cheetah Tongue
  5. Ready for the High
  6. Techno Fan
  7. Pink Lemonade
  8. Everything I Love Is Going to Die
  9. Don’t Poke the Bear
  10. Tales of Girls, Boys and Marsupials / Kill the Director
  11. People Don’t Change People, Time Does
  12. Jump Into the Fog
  13. Worry
  14. Lemon to a Knife Fight
  15. Lethal Combination
  16. Tokyo (Vampires & Wolves)
  17. If You Ever Leave, I’m Coming with You
  18. Greek Tragedy
  19. Method to the Madness
  20. Let’s Dance to Joy Division
  21. Turn
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