07 Fév Lights On: The Oozes – DBSAC

The Oozes offre la parfaite chanson pour se défouler lorsqu’on a envie de s’énerver contre des personnes mais qu’on ne peut pas physiquement.

C’est un fait, il y a des personnes qui nous répugnent, qui entrainent une répulsion physique, bref des personnes qu’on ne peut pas voir en peinture. Dans une sorte d’utopie karmique, on aimerait que ces gens soient punis de leurs mauvais agissements, mais nous on n’ose rien faire.

« I used to think I was a pacifist, I’m really just a pussy« 

Quand la rage monte en nous, il y a une manière de l’expulser de manière saine : la musique. Si c’est contre le système capitaliste ou raciste, on peut se tourner vers Bob Vylan, si on souhaite tourner une situation sexiste en dérision, on peut écouter Panic Shack, et désormais, si on veut frapper « a cunt », The Oozes est là pour nous. Ce quartet londonnien est le groupe queer qui vient à ta rescousse avec toute son extravagance quand le système commence à te peser sur les épaules. Le groupe a un EP et plusieurs singles à son actif et vient d’en dévoiler un nouveau : DBSAC pour Don’t Be Such A Cunt.

The Oozes n’a pas le temps de faire des métaphores, de chercher à être subtil, le message est assez clair, court et évoqué dès le titre. Néanmoins, il est tout de même étayer pendant deux minutes trente de manière tout aussi frontale : « If you meet a rapist, punch that one more time for me« .

Bref, si jamais vous êtes face à une personne qui vous tend, vous tape sur les nerfs, vous avez une nouvelle chanson pour essayer de faire passer ça (et peut-être vous faire imaginer le pire pour cette personne).

Photo par Willow Shields