21 Oct Squid mystique à l’Élysée Montmartre
En ce lundi 25 septembre, le quintet de Brighton a fait un arrêt à l’Élysée Montmartre pour présenter son album O Monolith. Retour sur un concert majestueux.
Pour un lundi soir, le public était au rendez-vous à l’Élysée Montmartre pour le concert d’un de nos groupes de Brighton préférés, Squid. Après les avoir vus en remplacement de Viagra Boys à La Route du Rock à Saint-Malo cet été, on avait hâte de les retrouver dans une de nos salles parisiennes préférées. Et comme à leur habitude, le groupe a répondu à nos attentes.
Naima Bock en première partie
Pour assurer la première partie, le groupe avait misé sur Naima Bock, ex-Goat Girl qui s’est lancée en solo. Et si la qualité semblait être au rendez-vous, il faut avouer que la chanteuse seule sur scène avec une guitare n’a pas vraiment su nous convaincre. Une première partie un peu trop chill pour un lundi soir, surtout quand on attend l’énergie du quintet avec impatience. Mais une écoute plus intimiste après le concert montre que le groupe a évidemment bon goût : on n’était juste pas dans le mood, et la moitié de la salle s’est retrouvée à patienter au bar.
Squid, mystique et renversants
Lorsque les Anglais arrivent sur scène en revanche, l’énergie est tout autre. Entamant le concert par leur single Swing (in a dream), il n’en faut pas plus pour convaincre la salle du boulevard de Rochechouart. Sur scène, Squid nous habitue à son set-up qui diffère des autres groupes : la batterie au milieu, entourée de guitare, basse, trompette et autres percussions. Le groupe enchaîne alors ses titres, entraînant pogos au plus proche de la scène et hochements de têtes un peu timides plus loin.
Certains diront que la spontanéité du groupe a disparu, et que leurs concerts sont désormais trop bien ficelés. Mais entre les trompettes, les lumières des stroboscopes et les sourires du groupe, aussi content que nous d’être sortis un lundi soir, on ne peut que désapprouver ces affirmations. Sur scène, Squid rallonge ses morceaux, échange avec le public, fait durer son post-punk/jazz/psyché si particulier, et le public, ravi, ne peut s’empêcher de taper du pied.
SETLIST
Swing (in a dream)
If You Had Seen the Bull’s Swimming Attempts You Would Have Stayed Away
Undergrowth
Leccy Jam
G.S.K.
Narrator
After the Flash
Devil’s Den
Peel St.
Documentary Filmmaker
Pamphlets
The Blades
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