24 Fév INTERVIEW – Dan Searle d’Architects à propos de l’album The Sky, The Earth & All Between
Nous avons eu le plaisir de discuter avec Dan Searle, parolier, batteur et plus encore, du groupe Architects avant la sortie de leur dernier album The Sky, The Earth & All Between.
Cover photo by Ed Mason
Estelle pour SOB
J’ai assisté à la session d’écoute de The Sky, The Earth & All Between, et quel chef-d’œuvre. Il y a des chansons pour tout le monde et je pense qu’il parlera à beaucoup de gens différents. Peux-tu nous en dire plus sur l’album ?
Dan
C’est notre onzième album, ce qui est important car je ne pense pas que beaucoup de groupes sortent leur plus grand album à leur onzième tentative. C’était vraiment notre objectif. Lorsque vous sortez votre onzième album, je pense qu’il est plus difficile de convaincre les gens de l’écouter. Si quelqu’un me disait : « Il faut que tu écoutes le 11e album de ce groupe. C’est génial » , je lui dirais : « Eh bien, je pense qu’ils auraient déjà attiré mon attention sur l’un des autres albums » . On peut dire que si cet album était notre premier, les gens en parleraient différemment.
De quelle manière ?
Dan
Les gens aiment les choses nouvelles. Les gens aiment l’art “neuf” . Les gens veulent des choses nouvelles. C’est pourquoi, lorsque vous avez un groupe qui en est à ce stade, je pense que c’est un défi différent que de capter l’attention des gens.
C’est ce que nous avions à l’esprit lors de la création de l’album, qui devait être spécial si nous voulions atteindre nos objectifs. Mais en fin de compte, notre but est de créer un bel album. Un album qui nous semblait le plus proche possible de notre potentiel à ce moment-là. Je pense que nous avions le sentiment que nous n’avions pas tout à fait atteint ce dont nous étions capables dans nos travaux précédents. Et c’est en quelque sorte parce que nous avons changé notre son, ce qui nous a ouvert de nouvelles portes. Cela signifie que nous avons eu la permission de faire différents styles, différents types de chansons, et que nous avons pu réaliser quelque chose de différent. Et avec cet album, il s’agissait de réunir toutes les meilleures qualités du groupe, de les pousser en avant et de s’assurer que nous le faisions au maximum.
Je ne pense pas qu’il y ait eu d’autres albums où nous avions une vision aussi claire pour faire avancer le groupe. Nous l’avons fait en gardant cela à l’esprit, ce qui n’a pas été facile. Nous avons perdu notre guitariste, Josh. Nous avons perdu Tom par le passé. Nous avons donc dû découvrir une nouvelle dynamique créative au sein du groupe, ce qui, je pense, est très important pour maintenir la fraîcheur du groupe. C’est toujours un énorme défi et nous ne voulions évidemment pas perdre Tom dans des circonstances tragiques, mais comme nous l’avions déjà fait auparavant, nous nous sommes en quelque sorte dit : « D’accord, nous avons perdu Josh, mais ce n’est pas grave tant que nous nous concentrons sur ce que nous voulons accomplir et que nous faisons de notre mieux. » C’était un peu comme si nous savions ce que nous voulions faire et que nous ne nous arrêterions pas tant que nous n’y serions pas parvenus.
Quelle est la première chanson qui a été créée pour cet album ?
Dan
Seeing Red, je suppose.
Une grande déclaration !
Dan
C’était intéressant parce que c’était la première chanson que nous faisions où nous avions le concept de la chanson avant la chanson. Nous avions l’idée qu’elle serait un peu drôle. Ce devait être une chanson heavy sur nos fans qui voulaient qu’elle soit heavy, en leur donnant ce qu’ils voulaient.
D’habitude, les paroles viennent après. Nous avons l’idée, la phrase et la mélodie, puis nous intégrons les paroles. Mais avec Seeing Red, nous avions juste le concept et les premières lignes de la chanson, et il s’agissait donc de mettre en œuvre ce concept au mieux de nos capacités.
J’ai passé un an à écrire des morceaux, des riffs. Pour Curse, par exemple, j’avais le riff, puis nous avons emmené ces morceaux en studio et construit les chansons de cette manière. Curse est la première chanson que nous avons écrite avec Jordan Fish (ancien membre de Bring Me The Horizon), et c’est à ce moment-là que nous avons compris : « Ok, ça va marcher » . Nous avons une bonne relation de travail, et c’est à ce moment-là que nous avons su que nous devions faire l’album ensemble.
Comment était-ce de travailler avec Jordan ?
Dan
C’était génial. Nous avions déjà un peu d’expérience avec Doomsday. Mais avec cet album, nous avons des chansons que nous avions écrites à partir de rien avec lui et d’autres que nous avions déjà bien étoffées. Je savais que ce serait bon.
Je connais Jordan depuis une bonne dizaine d’années. Nous avons une excellente relation avec lui. Je le considère déjà comme un ami et nous avons parlé à plusieurs reprises de travailler ensemble. Il y avait un désir de notre part et de la sienne de faire quelque chose ensemble. Il a dit qu’il voulait le faire, mais ça ne s’est jamais fait quand il était dans Bring Me The Horizon, il était trop occupé.
Nous avons beaucoup discuté au moment où les choses se dégradaient pour lui avec Bring Me The Horizon et dès qu’ils se sont séparés, il m’a dit : « Est-ce qu’on devrait faire un album ? » J’ai répondu : « Oui, faisons-le. Quand es-tu libre ? » et nous l’avons fait. Nous nous sommes réunis à la première occasion et nous avons écrit Curse et Evil Eyes. Nous avons fait les deux en quelques jours et ça nous a fait du bien.
C’était rapide !
Dan
C’était très rapide. Une fois que nous sommes ensemble, tout se met en place assez rapidement. C’est vraiment cool parce qu’il y a tellement d’idées entre nous trois. Si quelqu’un est bloqué, quelqu’un a l’idée d’y remédier et d’aller de l’avant.
Il y a deux collaborations sur l’album. Peux-tu m’en dire un peu plus sur les raisons qui ont poussé ces artistes à collaborer et sur la manière dont cela s’est passé ?
Dan
Jordan a travaillé avec House of Protection, et Stephen, l’un des chanteurs de House of Protection, est quelqu’un que nous connaissons depuis longtemps et que nous aimons beaucoup. En fait, avant même que je sache que Jordan était impliqué, quelqu’un de l’industrie m’a envoyé leur chanson It’s Supposed To Hurt et j’ai tout de suite pensé « ok, ce groupe est génial » . Nous étions en train de travailler sur Braindead et cela m’a semblé correspondre à ce que j’attendais. Aric Improta et Stephen Harrison incarnent l’énergie. Ils ont tellement d’énergie en tant qu’artistes et en tant que musiciens. C’était donc la chanson parfaite pour eux.
Quant à Amira Elfeky, c’est une suggestion de Jordan, car Zakk Cervini, qui a réalisé l’album, travaillait avec elle. Pour être honnête, je n’ai pas pris la suggestion au sérieux parce que je n’avais jamais entendu parler d’elle. Et puis je l’ai écoutée et j’ai tout de suite été convaincu.
Je pense que c’est ma chanson préférée de l’album. Judgement Day avec Amira Elfeki.
Dan
Oui, j’adore ce qu’elle a fait. Je pense qu’elle est géniale et qu’elle a un grand avenir devant elle. Elle était très heureuse d’être impliquée. Les invités de l’album ont été choisis parce que nous pensions qu’ils pouvaient rehausser la chanson et qu’ils collaient bien à ce que nous avions. Nous n’avons pas essayé de leur emprunter leur influence ou leurs fans, mais plutôt ce qu’ils pouvaient apporter à la chanson en tant que musiciens, en tant que chanteurs.
Y-a-t-il une collaboration qui te fait rêver ?
Dan
J’adore Gojira. Lorsque nous avons commencé à écrire cet album, j’ai envoyé un message à Joe Duplantier (chanteur de Gojira) pour lui demander s’il voulait bien chanter sur l’album. Je lui ai dit : « Je n’ai pas de chanson, mais tu veux bien chanter sur l’album » et il a dit oui. « Cool, on va écrire une chanson pour toi. » Nous n’avons jamais trouvé la chanson qui lui convenait, et il n’a jamais eu de nouvelles de moi. Nous sommes de grands fans de Gojira et sa voix est très unique, alors j’adorerais trouver un moyen de le faire figurer sur une chanson.
Ce serait vraiment cool ! Je sais que la chanson préférée de Sam Carter est celle qui vient de sortir, Blackhole. Et la tienne ?
Dan
Ma chanson préférée est également Blackhole. Tous les singles sont très lourds, ce qui est très trompeur. Les gens pensent que l’album sera entièrement heavy, mais ce n’est pas le cas.
Le plan initial était de faire une grosse vidéo pour l’une des chansons les plus mainstream, mais je me suis rendu compte que Blackhole ressemblait à un chef-d’œuvre du metalcore. C’est la dernière chanson que nous avons écrite et il y a toujours quelque chose à propos de la dernière, pour une raison ou une autre.
Par exemple, Animals a été l’une des dernières chansons que nous avons écrites pour For Those That Wish To Exist. Et When We Were Young a été l’une des dernières chansons que nous avons écrites pour the classic symptoms of a broken spirit. Il y a toujours des chansons qui arrivent tard dans le processus. Vous avez déjà fixé la barre pour l’album et vous avez l’impression que cette chanson n’a aucun intérêt si elle n’est pas meilleure que les autres.
Nous avions écrit tout l’album sans Blackhole et Sam, Jordan et moi étions tous d’accord sur le fait qu’il nous fallait cette chanson. J’ai juste écrit un tas de riffs que je trouvais ridicules et drôles. Je me suis juste amusé, tu vois ? Mais nous voulions vraiment faire un refrain qui ait l’émotivité des vieux Architects. Nous avons écrit six refrains avant de trouver le dernier. C’est un véritable défi que d’écrire de la musique agressive et lourde et de faire la transition avec un refrain de bon goût. Et parfois, avec les groupes de métal, on a l’impression que le refrain est une chanson complètement différente et que l’ambiance change du tout au tout. C’est là le véritable défi : trouver quelque chose qui corresponde à l’ambiance.
Donc, oui, j’étais très, très content de cette chanson. Mais je dirais qu’il n’y a pas de chanson qui se démarque clairement, pour moi, sur l’album. J’ai l’impression qu’il y a tellement de chansons dont je suis fier et de moments que je trouve vraiment puissants. L’album donne l’impression d’être une œuvre cohérente. Il nous emmène dans différents endroits et toutes les chansons sont assez puissantes et intéressantes. Honnêtement, je ne dirais pas cela de tous nos albums, mais celui-ci est fort du début à la fin.
L’intro, Elegy, est assez intense !
Dan
Oui, elle démarre avec le riff et t’emmène dans un endroit complètement différent.
J’ai beaucoup aimé. Je voulais aussi te poser une question sur le sample à la fin de Whiplash. Peux-tu nous dire d’où il vient ?
Dan
C’est Gordon Ramsay (chef cuisinier britannique, ndlr.) ! Nous plaisantions. L’album est un mélange déroutant de colère et de tristesse sincères, mais aussi de plaisanterie. Nous avons adopté les idées qui nous faisaient rire. Et c’était quelque chose de vraiment désarmant. Par exemple, Whiplash est tellement agressif et sérieux qu’il ralentit à la fin et Sam est tellement en colère que Gordon nous a amusés. Et puis la façon dont il transitionne vers Blackhole, nous l’avons joué et nous nous sommes dit « c’est tellement stupide » . *rires*
Mais ça marche.
Dan
Mais ça marche. Alors, ne vous posez pas trop de questions. Il suffit de faire avec, vous savez ? J’espère que Gordon n’en entendra pas parler, mais je sais que sa fille est fiancée à Adam Peaty, un nageur olympique britannique, et je sais qu’il est fan du groupe. Nous nous en sommes rendu compte plus tard.
Ton jeu de batterie sur l’album, du moins sur les singles déjà sortis, est plus technique et plus difficile. As-tu l’impression de t’être amélioré ?
Dan
Ce n’est pas une amélioration. C’est Jordan qui m’a poussé à me dépasser parce que j’ai produit les derniers albums, et surtout une fois que nous sommes arrivés à the classic symptoms of a broken spirit, je n’ai pas vraiment été capable de jouer de la batterie et de m’entraîner depuis très, très longtemps.
Après la mort de Tom Searle, je me suis dit : « Je ne peux pas jouer de la batterie. Je dois juste écrire des chansons. » Je ne jouais plus de batterie. Je ne m’entrainais plus à la batterie. Je n’avais nulle part où jouer de la batterie. J’ai donc simplifié la batterie parce que je voulais pouvoir en jouer correctement en concert. Jordan est arrivé et m’a dit que les gens aimaient quand la batterie était plus technique. « D’accord, je vais en jouer. Je vais jouer les trucs difficiles.«
Heureusement, j’ai maintenant les moyens de le faire. J’ai le temps et l’espace. J’ai un studio dans mon jardin. Je peux aller jouer de la batterie. Je travaille donc mes compétences en permanence. J’avais l’habitude de jouer ce genre de choses dans les premiers albums. Mais c’est devenu moins important pour moi et j’en avais perdu le goût. Je voulais juste écrire. J’étais plus concentré sur l’écriture de bonnes chansons et cela n’impliquait pas nécessairement une batterie de folie, mais oui, elle est de retour.
Et maintenant, tu es nommé pour le titre de batteur de l’année 2024. (À l’époque, les résultats n’avaient pas encore été annoncés ndlr.)
Dan
Je pense que c’est ridicule.
Tu le penses vraiment ?
Dan
Oui. Il y a tellement de bons batteurs et ils m’inspirent tous. Je vais y travailler, mais Eloy Casagrande, qui joue pour Slipknot, était meilleur que moi quand il avait 14 ans. Il y a des gens qui sont incroyablement bons. Mario Duplantier de Gojira. Ces gars-là sont des monstres. Ils sont incroyables.
J’ai donc du travail à faire, mais ces derniers temps, je me suis surtout concentré sur l’amélioration de mon jeu de batterie, ce qui est très amusant. Je suis retombé amoureux de la batterie. Mais cette idée que je suis l’un des meilleurs batteurs de metal au monde… Je ne pense pas être un mauvais batteur. Je pense que je suis un bon batteur, mais le niveau de certains d’entre eux est tout simplement incroyable. J’ai donc beaucoup de travail à faire pour rivaliser avec certains d’entre eux. Je me considère davantage comme un compositeur et un parolier que comme un batteur.
Au cours des dix dernières années, j’ai joué de la batterie au travail et en tournée. Maintenant, j’essaie de me réimaginer en tant que batteur, ce que je dois faire parce que la batterie est vraiment difficile sur l’album. *rires*
Bonne chance !
Dan
Pas de pression. *rires*
En parlant de tournée, à quoi cela ressemble pour Architects ? C’est amusant ?
Dan
Oui, mais nous le faisons avec modération. Je pense que nous avons réalisé, au grand dam de nos agents et de notre management, que nous pouvions dire non. Il y a cinq ou six ans, nous avons commencé à dire non. Aucun d’entre nous n’est fauché, aucun d’entre nous n’est riche, aucun d’entre nous ne se soucie suffisamment d’être riche pour partir en tournée tout le temps. J’ai de jeunes enfants. Je ne veux pas manquer leur croissance. L’une de mes filles a six ans, l’autre deux. Elles sont si jeunes. Elles ne seront jeunes qu’une fois. Et c’est beaucoup pour moi de partir en tournée et de laisser ma femme s’occuper de deux enfants 24 heures sur 24. Nous ne tournons donc pas autant que d’autres groupes.
Je vois des groupes comme Slipknot en tournée tout le temps. C’est fou. Les membres originaux de Slipknot ont plus de 50 ans, les enfants ont grandi. Certains d’entre eux sont en tournée avec eux en tant que groupes de soutien. Peut-être que ce sera différent quand j’aurai 50 ans et que mes enfants seront grands. Ou peut-être pas. Je ne sais pas.
Il y a un équilibre et nous aimons tourner suffisamment pour que, lorsque nous le faisons, nous ayons vraiment hâte d’y être. C’est vraiment amusant, il y a tellement de concerts que je n’arrive pas à y croire. C’est comme « Wow, c’est notre concert ! » Nous sommes toujours surpris par la popularité du groupe. J’adore les tournées, mais nous en faisons suffisamment pour en avoir toujours envie. Je vois beaucoup de groupes qui partent en tournée et qui détestent ça.
C’est difficile pour la santé mentale si on est forcé de le faire.
Dan
Les tournées peuvent être horribles. Vous vous couchez à trois ou quatre heures du matin, parce que vous quittez la scène à onze heures et que vous êtes plein d’adrénaline. C’est comme si vous veniez de faire du sport. Votre cœur bat la chamade, vous êtes plein d’adrénaline. Vous avez des lumières clignotantes dans le visage. Ensuite, vous êtes censé vous endormir, mais vous n’y arrivez pas. Alors vous dormez dans un bus en mouvement toute la nuit, vous vous réveillez constamment. Puis vous vous réveillez le matin après une nuit de sommeil épouvantable et vous devez recommencer. Et si vous faites cela pendant six mois de l’année. Vous allez avoir une mauvaise santé mentale et vous allez probablement boire de l’alcool, fumer de l’herbe et faire Dieu sait quoi d’autre. C’est comme un cocktail de mauvaise santé mentale.
Avec l’âge, c’est de plus en plus difficile. Nous avions l’habitude de rester debout à boire dans le bus jusqu’à 7 heures du matin et de nous réveiller à 4 heures de l’après-midi lorsque nous avions une vingtaine d’années, mais nous n’avons plus vingt ans. Nous ne courons pas après la richesse, nous avons de l’argent, mais nous avons l’obligation envers le label de faire un certain nombre d’efforts pour promouvoir l’album. Nous sommes l’un des rares groupes que je connaisse à tout faire avec modération.
Quelle est la prochaine étape pour Architects ? L’album évidemment, mais rêvez-vous d’autre chose ?
Dan
Je pense que le groupe va probablement continuer à grandir. Si tu m’avais dit à 23 ans que le groupe en serait là aujourd’hui, que Tom ne serait pas là et que nous aurions le succès que nous avons, j’aurais été très surpris. Dieu seul sait où nous en serons dans dix ans. J’imagine que le groupe grandira, que nous serons en tête d’affiche des festivals et que nous jouerons dans les arena, et que le groupe continuera à avoir de plus en plus de succès.
Nous avons dû constamment nous fixer de nouveaux objectifs pour le groupe, car nous n’en avions pas vraiment au départ. Le groupe est bien au-delà de ce que nous avions imaginé. Nous n’avons jamais eu l’intention d’être aussi populaires. Il me semble que nous ferons probablement cela jusqu’à notre retraite. Je pense que tout va continuer à aller dans la direction que nous avons prise ces dernières années. Et nous sommes tous très reconnaissants d’avoir l’opportunité de faire cela pour la première fois.
Je ne pense pas à ce que je pourrais faire après le groupe. Je pense simplement que je serais dans le groupe jusqu’à ce que je ne puisse plus y être. Et alors, ce sera : Je m’assois sur la plage jusqu’à ce que je meure. *rires*
Avez-vous des groupes britanniques ou irlandais à nous recommander ?
Dan
Eh bien, laissez-moi réfléchir. Avez-vous entendu parler de Sleep Token ? *rires* Nous les écoutons, bien sûr. Tout le monde les écoute. Nous avons Guilt Trip sur les concerts français que nous allons faire en mars, donc ils valent la peine d’être écoutés maintenant.
Pour être honnête avec vous, je me sens très déconnecté, je pense que c’est le fait d’avoir 37 ans, d’être père de deux enfants, de se concentrer sur l’album, de vivre à la campagne, à l’écart du monde. Lorsque nous avons commencé, il y avait un million de jeunes groupes britanniques, et nous jouions tous dans les mêmes bars et pubs, et nous nous connaissions tous. Ils se sont arrêtés. Je ne sais pas si la scène existe comme avant. Je ne saurais le dire. C’est à vous de me le dire.
Vous pouvez aller sur soundofbrit.fr *rires*. Il y a de bons auteurs qui parlent de la scène metal.
Dan
J’ai l’impression qu’il y a plus de groupes français émergents comme LANDMVRKS. J’ai l’impression qu’il y en a encore plus qui sortent de France. Ils sont en train de prendre de l’ampleur, n’est-ce pas ? Ils se débrouillent très bien. Ils ont un nouvel album qui va sortir, j’en sais quelque chose. *rires*
Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps !
Dan
Merci à vous !
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