Review : Maxïmo Park – Too Much Information

En moins de dix ans, les Maxïmo Park ont sorti cinq albums, dont le dernier, Too Much Information, est une jolie pépite croisant le post punk et la new wave.

 

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En une dizaine d’années de carrière, l’entité Maxïmo Park n’aura jamais réussi à prendre son envol. Peut-être que le groupe emmené Paul Smith n’est pas arrivé à la bonne époque. Toujours est-il qu’après A Certain Trigger, nommé au Mercury Prize, applaudi par la critique, on faisait naître de beaux espoirs sur Maxïmo Park. Mais le soucis de ce groupe était de s’installer dans la durée. Et pas seulement recueillir quelques belles critiques, s’offrir une tournée honnête, et petit-à-petit disparaître face à la nuée de groupes émergents ou sur le retour…

 

Avec Too Much Information, album qu’on n’oublie pas de sitôt, on en vient à penser que les Maxïmo Park frôlent une forme de perfection qui leur ferait prendre une nouvelle stature. Des titres comme Leave This Island, délicieuse pop song aux synthés parfaits, ou la post-punk My Bloody Mind prouvent dès la première écoute que la formation de Newcastle manie à merveille ses instruments sur deux terrains différents qui se marient relativement bien.

 

 

Ils ont démarré fort, en confirmant avec Give, Get, Take ce pourquoi ils étaient comparés instinctivement à Pulp. Passée l’inévitable comparaison, on se laisse prendre au jeu, charmé par Brain Cells, bijou new wave que Depeche Mode n’aurait pas renié. Lancinant comme Is It True, enivrant comme Lydia, The Ink Will Never Dry, le Lost In Translation rejoué de Drinking Martinis avec ses rythmes de guitares assurés… tout se déguste dans Too Much Information. La voix de Paul Smith s’avère intéressante, en retenue, tout en pertinence sur des morceaux comme Brain Cells, quand les guitares (I Recognise This Light) et synthés se répartissent sur une demi-heure passée à la vitesse de l’éclair.

 

 

Même si le second round est un peu moins passionnant, malgré Midnight On The Hill et son croisement entre Arcade Fire et les Libertines, ou encore l’intimiste Where We’re Going, Too Much Information est douce et courte réussite, un album où Maxïmo Park signe quelques pétites que l’on espère majeures.

 

LA NOTE : 7,5 / 10

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