Review : Klaxons – Love Frequency

Quatre ans après leur dernier effort, les Klaxons reviennent avec un nouvel album. Mais le groupe, autrefois chef de file d’une mouvance New rave qui faisait des ravages chez les mélomanes, est passé dans le creux de la vague.

Klaxons

Le temps qui passe n’est jamais vraiment salvateur pour les artistes britanniques. Peu arrivent à nous prouver qu’après X années d’absence sur la scène musicale, ils nous reviennent plus fort, toujours plus avant-gardistes. Au-delà de l’effet de mode qui a pu toucher Klaxons, érigé comme groupe hype et à suivre à la fin des années 2000, Love Frequency symbolise le retour d’une formation toujours sympathique à écouter, mais sans réelle identité.

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Toujours dansant (le hit électro-pop There is no other time), cool (Out of the dark) voire planant (Liquid Light), Love Frequency dispose de quelques envolées qui à la première écoute peuvent séduire. Pas de quoi en tomber de son hamac, rassurez-vous. L’introduction New Reality – le morceau préféré du groupe – est pourtant une belle mise en bouche, mais Klaxons va vite montrer une faille : les compositions. Textuellement, on frise le ridicule, à l’instar d’Out of the Dark ou Atom to Atom, vraiment insupportables dès qu’une voix vient poser côte-à-côte quelques mots.

En revanche, musicalement, Klaxons donne un peu de satisfaction, quand bien même un hit électro comme Show me a Miracle ne gagne une identité que grâce à un clip perché avec un Christ extraterrestre. On pourra se satisfaire – un temps – de l’onirisme mélancolique de The Dreamers ou encore des vibes électro d’Invisible Faces et Love Frequency, répondant aux bonnes envolées dansantes d’Atom to Atom, la kasabian-esque Childen of the Sun, ou bien There is no other time, l’étrange tube pop teinté de disco revival.

LA NOTE : 6 / 10

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