Dour Festival – Jour 5 : Kaiser Chiefs, Breton, Phoenix….

Pour son dernier jour de l’édition 2014, le Dour Festival proposait une fois de plus une affiche variée où chacun peut trouver ce qu’il aime : rock, reggae, rap, électro, pop, métal… Il y en a pour tout les goûts. Et c’est peut-être bien ça la recette du succès.

 

Les festivaliers sont accueillis par une grosse averse. Festival boueux, festival heureux. C’est ce que l’on verra ! Et Sound Of Britain démarre son Dour Festival en assistant au concert des belges de Moaning Cities. Avec leur rock explosif, le groupe tente de se débrouiller comme il peut sous une tente où les festivaliers sont bien heureux d’être à l’abri de la pluie. Le public est plutôt réceptif et les artistes repartent sous les applaudissements. Puis c’est au tour de Lisa LeBlanc d’arriver sur cette même scène (La Petite Maison Dans La Prairie). La canadienne livre un concert énergique à son image et puissant. Mention spéciale pour le fameux Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde. Entre temps, je suis allée voir Dalton Télégramme qui ouvraient la grande scène (The Last Arena). Ce groupe originaire de Liège est un quatuor et est parfois accompagné d’un cinquième membre, comme hier, pour faire des percussions. Leur concert est varié : pop, folk et country. Ils reprennent même à leur sauce des titres de rap comme Hey Oh de Tragédie et Femme Like You de K Maro. Incroyable.

 

Puis le duo féminin de Deap Vally est attendu sur scène. Embarquement imminent pour un vol puissant et rock n’roll. Ce duo californien composé de Lindsey Troy et Julie Edwards n’a pas laissé indifférent les festivaliers grâce à sa musique garage rock. On file ensuite à la Dance Hall pour assister au concert de Biga Ranx. Ce jeune français de Tours est tout simplement impressionnant : si on ferme les yeux, on croirait entendre un jamaïcain. Sous une tente pleine, le français accompagné de plusieurs musiciens et deux femmes en guise de choeurs met la joie dans le coeur des festivaliers avec sa musique reggae et hip-hop.

 

Deap Vally

 

Et à quelques mètres de là, s’enchaîne le concert de Breton. Le groupe communique avec le public et se donne à fond pendant un concert énergique, dansant et sans faute avec en apothéose le tube Envy. Le leader Roman Rappak semble très content d’être là et quand on voit ce concert, on comprend que le groupe est définitivement bâti pour la scène car leur musique électro prend une plus grosse ampleur en live.

 

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Breton

 

Je me dirige ensuite vers la grande scène que je quitterai plus pour les trois prochains passages : Kaiser Chiefs, Phoenix et les Casseurs Flowters. Ces derniers prennent possession de la scène dès 19h. Composé de Orelsan et Gringe, ce duo de rappeurs est très proche du public et n’hésite pas à multiplier les appels au public pour lever les bras, sauter, chanter.. Orelsan ira même dans le public (et son jogging n’y aura pas survécu). Bref, tout y est et on ne voit pas l’heure défiler. Fin du concert, tout le public repart vers d’autres scènes exceptés quelques festivaliers qui prennent possession des premières places pour assister au prochain concert, où devrais-je dire show : Kaiser Chiefs. Le groupe, accompagné de leur nouveau batteur arrivé pendant la composition de leur dernier opus, démarre ce concert par Everyday I Love You Less And Less. Puis après c’est une setlist tout aussi bonne que le concert qui continue (Ruby, The Angry Mob, I Predict A Riot, Coming Home, Oh My God, Never Miss A Beat...). N’hésitant pas à communiquer à plusieurs reprises en français avec le public, Ricky Wilson fera comprendre quelque chose aux festivaliers présents sur cette scène : c’est là qu’il faut être. L’artiste se donne en spectacle du début à la fin : il court, il fait faire au public des hola, il escalade tout ce qu’il trouve et il quitte la scène pour aller au contact des festivaliers en délire. Tout comme Breton, Kaiser Chiefs c’est en live que ça s’explique, et sûrement pas ailleurs.

 

Puis j’assiste ensuite à mon dernier concert : Phoenix. Déjà aperçus en 2013 pendant leur tournée française, je retrouve le même show, en un peu plus court. Le quatuor (mais qui sont en réalité six sur scène) livre un set excellent, revisitant tout son répertoire (1901, Rome, If I Ever Feel Better, Drakkar Noir, Too Young…) et choisit un tube pour débuter le concert : Entertainment, de quoi mettre le public en ambiance dès les premières notes. Et le décor est tout aussi magnifique, de magnifiques images sont diffusées et le jeu de lumière l’est tout autant. Le concert se termine par Entertainment (où Thomas Mars, le chanteur, ira plus que jamais au contact du public avec un slam). La boucle est bouclée. Phoenix repart sous les cris du public. Il est visiblement très content. Nous aussi. On repart sur cette bonne note mais pour les milliers de festivaliers, Dour continuera avec : Brodinski, Boys Noize, Pfel, Mr Oizo et bien d’autres encore.

 

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Pour son dernier jour de l’édition 2014, le Dour Festival a réuni 43 000 personnes et en tout : 195 000, un record ! Et les dates de la prochaine édition sont déjà annoncées : 15, 16, 17, 18 et 19 Juillet 2014. Dour mon amour.

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