On y était : The Horrors à Nox Orae

Sound Of Britain s’est rendu à la Tour-de-Peilz en Suisse histoire d’oublier la rentrée le temps d’une soirée sympathique.

The Horrors à Nox Orae, ©Michel Bertholet

The Horrors à Nox Orae, ©Michel Bertholet

L’avantage d’un petit festival, c’est qu’il est facile d’avoir un bon point de vue sur la scène. Ainsi, votre représentante soundofbrit n’a eu aucun mal à se faufiler jusqu’aux premiers rangs quinze minutes avant le début du concert. Autour de moi, j’entends du français, de l’anglais et du suisse-allemand. Le public, plutôt tendance, est habillé dans le style du groupe (pantalons serrés noirs, jolie bottes et vestes en cuir), mixte et plutôt jeune… même si je remarque la présence d’un homme très âgé à côté de moi. Celui-ci ne ratera pas une miette du concert !

Tous vêtus de noir, les Horrors arrivent vers 22h15 en nous disant « bonsoir » en français. Avec leur setlist remplie de morceaux issus de leurs trois derniers albums, Primary Colours, Skying et Luminous, les Horrors nous offrent un set très pro. Seul bémol : les sythétiseurs de Tom Furse n’étaient pas assez forts pendant les premières chansons du set. Heureusement, ce dernier a fini par le remarquer et la régie a tout de suite réglé le problème. Peu bavard mais courtois, Faris Badwan remercie le public après chaque chanson et annonce déjà le prochain concert du groupe en Suisse, qui aura lieu en novembre prochain. Ce dernier semble assez timide, ce qui ne diminue en rien son charisme. Rhys Webb danse tout en jouant de la basse et Joshua enchaîne les solos expérimentaux ; le son des Horrors en live est encore plus jouissif et plus beau que sur les albums. Dommage que l’on ne voit pas les yeux de ses membres, cachés par leurs coupes de cheveux dignes des années 60. Quant à Joe, le batteur, on ne le voit presque plus lorsque de la fumée jaillit sur la scène et Tom, sur la droite, nous tourne parfois le dos. Pas de chance pour nous, pauvre moitié gauche du public ! Qu’importe ; les Horrors sont venus pour jouer et pour qu’on les écoute, et non pour se faire admirer ou prendre la pose. Quoique…

Du côté de l’audience, on danse et on s’amuse tranquillement, mis à part un petit groupe de fans aux premiers rangs qui chante les paroles en chœur. Mention spéciale à la fille qui est montée sur les épaules de son copain, et à qui Faris Badwan lancera deux petites serviettes propres qu’elle ne manquera pas d’agiter en l’air. Lorsque le public se ramollit, le leader hurle pour le réveiller. Et ça marche ! Nous aurons le plaisir d’entendre tous les titres cultes du groupe, de Who Can Say à I See You, en passant par Still Life, So Now You Know et l’impressionant Sea Within A Sea. A la fin du concert, on essaiera de hurler un peu à notre tour. Malheureusement, c’est un festival et un rappel était –probablement- inenvisageable. Les Horrors en live, c’est toujours une expérience unique, et on en redemande !

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