On y était : Teleman à La Péniche de Lille

Dans le cadre du festival Les Paradis Artificiels, Teleman investissaient la Péniche lilloise, une superbe salle de concert située dans le centre de Lille.

 

TELEMAN en concert au Point Ephémère le lundi 18 Avril 2016-4

 

Dès notre arrivée, nous croisons Jonny Sanders, claviériste du groupe, qui prend en photo la Péniche de l’extérieur et son panneau affichant « TELEMAN – COMPLET« . Malheureusement pour nous et bien que prévu au départ, Meilyr Jones avait annulé sa venue en tant que première partie. Le quatuor britannique fera donc son entrée sur scène sans que le public n’ait été chauffé avant.

Présent à Paris la veille (et nous aussi mais chaque concert est différent, tout comme chaque rédacteur, ce qui explique le contraste entre l’avis sur Paris et l’avis sur Lille), le groupe vient défendre son deuxième album, Brilliant Sanity, sorti au début du mois d’avril.  Ce sont d’ailleurs deux morceaux de cet album qui mettront le feu à la Péniche, à savoir Düsseldorf et Drop Out. Sur ce dernier morceau, le flegmatique Thomas Sanders, chanteur et guitariste, viendra même jouer dans la fosse. Effectivement, les musiciens sont heureux et très à l’aise, si bien qu’ils n’hésitent pas à discuter à de nombreuses reprises avec le public, évoquant les bières de Lille qu’ils adorent et le Brexit entre autres.

 

TELEMAN en concert au Point Ephémère le lundi 18 Avril 2016-5

TELEMAN en concert au Point Ephémère le lundi 18 Avril 2016-7

Ce soir-là, l’ambiance sera bonne, voire très bonne. Le groupe ne cessera de remercier le public lillois venu le voir, qualifiant même le concert de spécial. Et c’est même après qu’ils aient qualifié ce concert de la sorte qu’il deviendra encore plus mémorable. En effet, vers la moitié du concert, un problème technique est venu se nicher dans la batterie de Hiro Amamiya. De fait, le groupe improvisera pour nous faire patienter entre quelques notes de guitare et quelques blagues signées Pete Cattermoul, énigmatique bassiste. Mise à part cette mésaventure – qui n’a gêné personne – le concert est exceptionnel. Par rapport aux albums Breakfast et Brilliant Sanity, le rendu sur scène est bon et les quatre musiciens se font entendre. Quel plaisir d’entendre une basse quand pour certains groupes, on dirait qu’elle ne sert qu’à décorer. Plus les titres passent et plus le public rentre dans le concert, applaudissant chaleureusement entre chaque morceau. La setlist est plutôt sympathique avec des inévitables comme Skeleton Dance pour débuter ou Cristina pour finir mais aussi les nouvelles Glory Hallelujah, English Architecture, Fall In Time ou les « oldies but goodies » comme 23 Floors Up. Après le dernier morceau, le public conquis espère un rappel qui ne viendra pas mais cela ne fait rien, Teleman a charmé La Péniche et c’est le principal.

 

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