Tom Odell, intense sur scène pour présenter Wrong Crowd

Trois ans après son premier album, Tom Odell nous revient avec Wrong Crowd dont il a présenté plusieurs titres, jeudi soir, à Paris.

Début avril, annonçant au détour d’un morceau son deuxième album studio, Tom Odell avait profité de l’occasion pour dévoiler les dates d’une petite tournée européenne qui démarrerait bien sûr à Londres, avant de se poursuivre à Paris. Ni une ni deux, la petite Boule Noire affichait complet pour accueillir le jeune songwriter anglais dont les bleuettes et autres compositions franchement séduisantes nous avaient emballé dans Long Way Down. Il revient aujourd’hui avec Wrong Crowd, album radicalement différent dont il se dit « très fier ». Ce 21 avril à La Boule Noire, le but était donc de convaincre les curieux qui voulaient découvrir avant tout le monde qui était ce nouveau Tom Odell.

 

Tom Odell en concert à La Boule Noire, Paris, le 21 avril 2016

 

Et ils ne vont pas être déçus car le garçon va se montrer généreux, autant dans l’effort et l’intensité qu’il va installer sur scène, que dans le nombre de titres inédits joués. C’est ainsi qu’il entame le show avec puissance sur Still Getting Used, démarrage qui prend de court les fans et met tout de suite le public devant le fait accompli : armé de son groupe (on repère Andy Burrows à la batterie), Odell ne va pas donner que dans la mélodie douce et cajolante. Et si ces textes de rupture et d’homme blessé ressemblent à ceux de Taylor Swift, Tom Odell et sa bande se chargeront de leur donner un relief inédit chez l’artiste. Ainsi, après un Wrong Crowd retravaillé pour la scène, il enchaîne sur Concrete et quitte même son piano. Y’a de quoi être vraiment désarçonné.

 

Tom Odell en concert à La Boule Noire, Paris, le 21 avril 2016

 

S’il n’en oublie pas la ballade crève-cœur (Constellations), Tom Odell fait grimper les décibels sur Daddy, titre au démarrage rock, suivi d’un couplet aérien et d’un refrain très anormalement heavy chez lui. Poursuivant sur sa lancée, il embraye avec Here I Am, titre efficace avant de partager son whisky et d’entamer Jealousy, où l’angélique blondinet raconte comment son ex se pavanait avec un rockstar sous son nez ce qui a inconsciemment fait monter chez lui une certaine rage. Et c’est sur scène, outre les textes, que Tom Odell l’exprime avec véhémence, intensité et gros décibels à l’image du fracassant single Magnetised qui se termine dans un amas de déflagrations. Entre temps, il aura pu jauger l’attente du public sur Another Love, titre qui a toujours autant de succès à en juger, non pas les vivas pour l’accueillir, mais le nombre de smartphones tendus vers lui.

A l’heure du rappel, Tom Odell conclut avec deux anciennes compositions, Grow Old With Me, et un Hold Me lui aussi marqué d’une certaine intensité pour finir. La soirée se termine sur le constat que Tom Odell en a gros sur la patate, qu’il a mûri, qu’il est bien plus percutant que ce à quoi il nous avait habitué jusqu’ici, et que ses nouveaux morceaux sont aussi efficaces qu’intrigants. Il ne reste plus qu’à les découvrir en version studio… Verdict le 2 juin !

 

NOS PHOTOS DE TOM ODELL A LA BOULE NOIRE

 

Setlist :

 

Still Getting Used

I Know

Wrong Crowd

Concrete

Constellations

Daddy

Can’t Pretend

Here I Am

Jealousy

Another Love

Magnetised

——–

Grow Old With Me

Hold Me

(Somehow était inscrit sur la setlist mais n’a pas été joué)

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